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Septième de la finale du 10 mètres des championnats d’Europe de Budapest, Alaïs Kalonji, 23 ans, a confirmé, une fois de plus, qu’il faudrait compter avec elle à l’avenir. Qualifiée pour les Jeux olympiques depuis la coupe du monde de Tokyo disputée début mai, la jeune voltigeuse tricolore prendra quelques jours de vacances en rentrant en France avant d’aborder l’ultime ligne droite de préparation pour les JO nippons.

Que retiens-tu de cette finale européenne ?

Je suis satisfaite ! Je pense que par rapport à l’entraînement précédant la finale, c’était un peu moins bien. J’ai été moins régulière sur mes plongeons, mais j’ai su mettre en place le renversé, donc ça, c’est un gros point positif. Le reste s’est plutôt bien passé (sourire)

Est-ce qu’il y avait un peu de tension au moment d’aborder cette finale ?

Oui, un peu, parce qu’une finale, c’est forcément impressionnant ! Mais j’étais motivée et déterminée. J’avais à cœur de profiter à fond de cette finale dans cette très belle piscine. Je suis également satisfaite de voir que j’ai réussi à augmenter mon total de points par rapport aux éliminatoires. C’est quelque chose qu’il faut retenir. C’est la preuve que j’ai réussi à élever mon niveau.

(Photo : Deepbluemedia)

Après la coupe du monde à Tokyo, où tu as décroché ton ticket pour les Jeux olympiques, et ces championnats d’Europe hongrois, as-tu le sentiment d’avoir franchi un palier ?

Cet enchaînement de compétitions représente beaucoup d’apprentissages. Je pense que ça va me servir pour l’avenir et notamment pour préparer les Jeux olympiques. Il m’a fallu beaucoup d’endurance, mais au final, je suis contente de moi. Je trouve que j’ai été plutôt régulière dans l’ensemble.

Dans quel état d’esprit es-tu aujourd’hui (jeudi 13 mai) : soulagée, fatiguée, impatiente de rentrer ?

Non, je pourrais refaire ma série à 10 mètres (rires)… Je suis fatiguée, mais j’ai hâte de suivre la fin des championnats d’Europe et d’encourager mes partenaires.

(Photo : Deepbluemedia)

De quelle manière ton planning va-t-il s’organiser d’ici les Jeux de Tokyo ?

En rentrant, je vais avoir quelques jours de vacances avant de reprendre l’entraînement à fond entre l’INSEP et Montreuil. Il y aura peut-être des Grands Prix FINA en juin et juillet, mais pour l’instant rien n’est calé. J’aimerais quand même me remettre rapidement dans le bain avec une vraie compétition. Avant les Jeux, ça me semble important, histoire de ne pas arriver à Tokyo sans repères. Reste que la coupe du monde et les Euro de Budapest m’ont permis de me montrer. Je crois qu’aujourd’hui les juges savent un peu mieux qui je suis et comment je plonge. C’est important avant un rendez-vous international de la dimension des Jeux.

A Budapest, Adrien Cadot

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