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La cité angevine reçoit, du jeudi 26 au dimanche 29 octobre, les championnats de France petit bassin. Un événement durant lequel les membres de l’équipe de France tenteront de se qualifier pour les championnats d’Europe d’Otopeni (Roumanie).

 

Ils seront 399 nageuses et nageurs à fouler le bassin de 25 m de la piscine Jean Bouin, à Angers, du 26 au 29 octobre, à l’occasion des championnats de France petit bain. Un premier rendez-vous qui peut paraître dérisoire en façade dans une année olympique, mais qui revêt un caractère particulier par les minima à aller chercher pour les championnats d’Europe d’Otopeni (5-10 décembre). En conférence de presse, le président de la Fédération française de natation, Gilles Sézionale, le Directeur technique national, Julien Issoulié, ainsi que Florent Manaudou et Maxime Grousset sont venus s'exprimer sur l'importance et la place de ces championnats dans la saison.

 

Gilles Sézionale, président de la FFN : « Nous sommes ravis de retrouver la douceur angevine. J’espère que nous verrons beaucoup d’exploits cette semaine. C’est le moment de recommencer la saison. Nous avons reconstruit la natation française depuis Budapest, Rome, Melbourne, puis Fukuoka cet été. Il reste du travail à faire mais on ne peut pas non plus bouder notre plaisir de voir ces médailles d’or. Il va rester quelques étapes, ici, à Angers, c’est la première. La plus importante sera en juin avec les qualifications à Chartres qui donneront les noms des qualifiés aux Jeux olympiques. »

Julien Issoulié, Directeur Technique National de la FFN : « Nous sommes ravis de reprendre pour cette saison olympique. Ça va être intéressant de voir l’état de forme de tous nos athlètes ici. Otopeni (pour les championnats d'Europe petit bassin) sera une étape importante pour la confrontation et voir où on est. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Florent Manaudou : "Je suis très heureux dans ma vie"

Florent Manaudou« Je suis là car je n’ai pas le choix, il faut que je me qualifie aux championnats d’Europe (rires). Si je ne me mets pas d’objectifs clairs, j’ai moins envie de m’entraîner. Les objectifs me tiennent et me font du bien. C’est ma dernière saison petit bain, du moins aussi sérieuse que ça. J’aime la piscine d’Angers, elle est plutôt rapide. Je suis en grande forme, ça se passe très bien. J’ai beaucoup discuté avec mon staff. L’objectif est de partir en Australie (en janvier) en étant affûté, que le corps soit bien. Je vais déclencher le reste en Australie, là c’est plus pour m’amuser. Je me suis encore moins entraîné qu’à Chartres l'année dernière (rires). Je suis dans un état d’esprit encore différent. Le petit bain n’est vraiment pas important dans une année olympique. Je ferais certainement que 2 courses cette semaine. Je suis très heureux dans ma vie, je suis plein d’énergie et je sais que cela marche très bien pour moi. Je suis très bien dans ma peau. Je mets un point d’honneur à être très heureux dans ma vie cette année. J’ai envie de profiter. Ce n’est pas quand on se force à faire des choses pas naturelles que l’on est le plus performant. James m’a dit quelque chose de très vrai : "Flo, si tu n’as pas envie d’aller nager, n‘y va pas." Un grand coach qui dit un truc comme ça, ça fait du bien. »

 

  • Maxime Grousset : "J'aime la confrontation, jouer à gagner ou à perdre"

Maxime Grousset« Je me sens bien. Mes ambitions sont simples : me qualifier pour les championnats d’Europe. C’est un objectif de travail pour la saison. Je vais essayer de mettre en place des choses intéressantes sur les séries. Par exemple, sur mon 100m papillon demain (jeudi), je vais essayer de faire le moins de coups de bras possible. C’est la continuité de la préparation. Cela fait 3 ans que l’on se prépare pour les Jeux. Ces championnats sont aussi une préparation pour les Jeux. Le petit bain est important, notamment sur les phases non nagées. C’est important de garder des compétitions régulièrement. J’aime ça, la confrontation, jouer à gagner ou à perdre. Pour l’instant j’ai à peu près la même préparation que l’année dernière. L’idée est de ne pas changer du tout au tout la façon de faire. Avec le niveau que j’ai actuellement, ce serait une erreur. Mais refaire la même chose, en mieux, ce qui ne sera pas simple, est plus sécurisant. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

A Angers, Louis Delvinquière

 

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