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Damien Joly est entré, depuis quelques semaines, dans une nouvelle phase de sa carrière. Le nageur de Vanves, également membre des équipes de France de police, a plié bagages pour rejoindre l'Italie et un nouveau groupe d'entraînement en vue de Paris 2024. Troisième sur le 800m derrière Logan Fontaine et Joris Bouchaut - qui ont tous trois signé les minima, ainsi que Marc-Antoine Olivier, 4e - aux championnats de France petit bassin de Chartres, il est revenu sur son changement de vie du côté des piscines transalpines.

 

Es-tu satisfait de ta course, hier, sur le 800m nage libre ?

Oui, oui. Jeudi c'était l'entrée, vendredi c'était l'échauffement et dimanche, la course avec le 1500m. C'était mieux que jeudi avec les deux 400m. Je sais que les garçons avec moi nagent vite, mais ça va. J'arrive à finir deuxième derrière ces deux-là donc c'était une belle course. Je manque de vitesse et de fraîcheur car j'étais en stage en altitude (à Livigno, en Italie, ndlr), donc ce n'est pas super simple mais j'arrive à pas mal m'en sortir avec une deuxième partie de course, je pense, plutôt pas mal. Je me sens de mieux en mieux, mais je suis un nageur de 1500m. Là on est en petit bain donc il y a plus de relances, si tu n'es pas vraiment frais c'est un peu difficile. 

 

C'est une nouvelle phase pour toi avec ce départ en Italie pour aller t'entraîner. Comment est-ce que cela se passe pour toi là-bas ?

Super ! J'ai un très bon groupe, on est un petit peu moins nombreux que ce que l'on était avec Philippe (Lucas, ndlr). On est six nageurs avec un excellent entraîneur. Ce qui me change, c'est que j'étais avant avec des gars qui faisaient plus de l'eau libre, donc de la longue distance alors que maintenant, je suis plus avec ceux qui faisaient du 200m ou 400m et justement c’est ce qu’il me manque, la vitesse, on l’a vu lors de ma course. Au quotidien ça me booste pour nager plus vite. Sur le 1500m, il faut que je sois avec les autres dès le départ, donc il faut que je gagne sur cette première partie de course parce que, après, je sais que je tiens. Jusqu’à Paris, c’est le travail qui va être effectué avec mon groupe italien et il y a une super ambiance. Ma compagne Anna Egorova est venue avec moi aussi, donc ça se passe super bien. Cela fait sept semaines que nous avons repris, les championnats sont un peu tôt mais il y a de bonnes sensations.

 

Donc ton quotidien n’a pas été trop chamboulé ?

Eh bien il faut parler italien déjà (rires). Je le comprends mais j’ai un peu de mal à le parler. J’espère que dans deux ans, j’y arriverai. Mais au niveau de l’ambiance tout va bien. C’est du positif et ce n’est que le début. Ce sont les premières courses, il ne faut pas se concentrer sur les résultats. Ça reste correct, mais ce n’est pas l’objectif final. C’est une première étape, il reste encore le 1500m où j’espère décrocher ma qualification pour les championnats du monde en Australie. Après il faudra repartir au travail, dès lundi, pour finir cette première partie en bassin de 25 mètres qui n’est pas ma spécialité, mais il faut passer par là.

 

Oui parce que, qui dit petit bain, dit également plus de virages et des axes de travail différents…

On a deux fois plus de virages donc ça fait plus travailler les jambes et au niveau du cardio, c’est plus dur. Je reviens d’altitude aussi, mais ce n’est que du positif.

 

A Chartres, Louis Delvinquière

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