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Florent Manaudou a effectué ses derniers mouvements de bras dans le bassin des Mondiaux petit bain de Melbourne avec la sixième place en finale du 50m nage libre. Après une édition marquée par un 20e titre mondial et un record du monde avec le relais 4x50m nage libre mixte, le capitaine des Bleus fait le bilan et se fait le porte-parole d'une équipe de France en construction avec un groupe soudé et joyeux.

 

- Florent Manaudou sur une ligne d'eau extérieure sur un grand championnat, ça nous rappelle forcément quelque chose. Comment est-ce que tu as appréhendé et vécu ta finale ?

Super bien ! Ce sont des moments que j'adore. On fait ce sport pour vivre des émotions et c'est génial d'être là avec les mecs. J'ai beaucoup de copains avec moi, donc c'est cool. Je pensais que ça allait être un peu moins serré et que ça allait se gagner de loin. C'était une belle finale.

 

- En début de soirée il y a eu le relais et la 5e place avec les gars. Est-ce qu'il y a une pointe de déception ?

Un peu déçu quand on fait une finale de ne pas faire de médaille, mais on savait que les trois équipes devant étaient dures à battre. Il fallait que l'on nage plus vite mais on ne l'a pas fait, c'est dommage.

 

- Quel bilan fais-tu de cette semaine (et même ces deux semaines) en Australie avec le stage et les Mondiaux, en tant que capitaine ?

Il y a une super ambiance, une super énergie. C'est une des premières fois que je vois une équipe de France comme ça. Elle se construit, il manque quelques nageurs, Marie (Wattel), Léon (Marchand). Ce ne sont pas les nageurs les plus mauvais donc ils nous apporteront un peu plus leur expertise donc on les attend avec grand plaisir.

 

- Et personnellement, quel bilan fais-tu de tes Mondiaux, désormais terminés ?

Je suis super satisfait d'avoir trouvé des choses. Ce soir je casse ma combinaison en chambre d'appel, je ne peux pas la serrer, je prends une bulle d'air dans la course. Je ne pense pas que j'avais la médaille, mais ce sont des petits trucs que l'on n'a pas envie d'avoir avant une grande finale. C'est juste dommage et je suis un peu déçu de ne pas mettre en place ce que je mets le matin et où je suis vraiment très très facile. Dès que j'accélère, ça passe au travers. Ce n'est que le début, je vais plus vite qu'aux France et on a fait un record du monde hier (sourire).

 

Propos recueillis par Charlotte Despreaux, rédigé par Louis Delvinquière

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