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Du 8 au 10 février, le palais des sports Jean Bouin de Nice a accueilli la première étape du FFN Golden Tour Camille Muffat. Une compétition de travail qui a permis aux nageurs de prendre des repères et aux entraîneurs d’emmagasiner des informations pour la suite de la saison. 

C’est sur un dernier aller-retour de la star locale Charlotte Bonnet – elle a remporté le 100 m nage libre en 53’’61 – que s’est achevée cette étape niçoise du FFN Golden Tour Camille Muffat. Et à deux mois des championnats de France de Rennes (16 – 21 avril), qualificatifs pour les championnats du monde de Gwangju (12-28 juillet), les états de forme sont disparates et la fatigue est majoritairement le dénominateur commun des nageurs tricolores. Dans une période de travail assez importante, les corps sont soumis à rude épreuve et les muscles chargent très rapidement. Comme prévu, les chronos ne se sont donc pas affolés, même si certains athlètes, à l’image du jeune Yohann Ndoye Brouard, ont amélioré leur meilleur temps sur leur distance de prédilection (le dossiste a notamment battu son record personnel sur 100 m dos). 

Yohann Ndoye Brouard (18 ans) a remporté le 100 m dos du FFN Golden Tour Camille Muffat de Nice en améliorant son record personnel (Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire)

Mais ce n’était de toute façon pas l’objectif de ce week-end azuréen. « Cette compétition permet de mobiliser les nageurs et de les confronter à la réalité de la compétition »confirmait en préambule le directeur de la natation course à la FFN, Richard Martinez. « Parce qu’on a beau travailler beaucoup de choses à l’entraînement, rien ne remplace la confrontation. Il va être important d’interpréter ce qu’on a vu ce week-end pour l’entraînement et la planification de la suite de la saison. »Fabrice Pellerin, l’entraîneur d’un groupe niçois étoffé par les arrivées de Jérémy Stravius et Jordan Pothain en début de saison, ne disait pas autre chose. « Par rapport au chronomètre, j’étais davantage dans l’observation et la curiosité. Mais par contre j’étais attaché à voir la manière dont ils allaient s’y prendre pour pouvoir donner leur maximum. »  Et sur ce point-là, le technicien était assez satisfait. « Ma foi, c’est plutôt pas mal. Il y a encore des choses à parfaire mais j’ai vu de la nouveauté dans la manière dont chacun s’y prend. Charlotte met par exemple davantage d’amplitude dans sa nage. Les garçons (Jérémy et Jordan) essayent d’utiliser les nouveaux outils que l’on a travaillé à l’entraînement. C’est parfois maladroit, mais j’ai également vu quelques belles fulgurances. Nous avons encore quatre meetings avant le rendez-vous du mois d’avril et il va être important de monter le niveau de maîtrise à chaque fois pour être prêt à Rennes. »En Bretagne, après quelques semaines d’affûtage, les nageurs tricolores devront allier la manière à la vitesse s’ils veulent s’envoler pour la Corée, dernier rendez-vous international en grand bassin avant les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. 

J. C. 

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