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La première apparition de Lara Grangeon, nageuse 4 nages plus habituée aux bassins chlorés qu’aux raids en milieu naturel, sur un 25 km lui a permis de rafler le titre national et de décrocher par la même occasion son ticket pour les championnats du monde de Budapest (14-30 juillet). Analyse de sa performance en compagnie de Stéphane Lecat, responsable de l’eau libre à la Fédération Française de Natation.

Comment décririez-vous la première sortie de Lara sur 25 km ?

Je dirais que Lara a été étonnante ! Elle m’avait déjà étonné en mars dernier lorsqu’elle avait disputé le 10 km de l’étape de coupe du monde d’Abu Dhabi. A Gravelines, il fallait qu’elle valide son projet sur 25 km. Elle l’a fait avec brio !

Alors que le contexte eau libre était complètement nouveau pour elle et son entraîneur, Maxime Leutenegger.

Maxime m’a également surpris. Il a un goût inné pour la stratégie. C’est très intéressant pour accompagner Lara dans son projet.

(KMSP/Stéphane Kempinaire).

A-t-elle les armes pour se qualifier aux Jeux de Tokyo ?

Oui, c’est une nageuse avec des qualités aquatiques indéniables. Et puis, son approche de la discipline est bonne. Elle a vu qu’elle n’était pas encore au niveau sur 5 et 10 km, donc elle a ciblé le 25 km pour emmagasiner de l’expérience et poursuivre sa progression.

D’autant que, comme elle nous l’a confirmé, l’épreuve lui a plu.

Je suis convaincu qu’elle est dans la bonne démarche. Il lui reste un travail à réaliser sur l’approche mentale des compétitions d’eau libre, mais compte-tenu de son expérience, elle saura trouver les clés pour s’exprimer.

Recueilli par A. C.

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