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Cinquième du 5 km des championnats d’Europe de Budapest, le Rouennais Logan Fontaine était satisfait d’avoir pu se mêler à la lutte pour le podium avec les meilleurs nageurs continentaux. En compétiteur, il regrettait cependant de ne pas avoir réussi à bousculer la hiérarchie.

Quelles étaient tes ambitions sur ce 5 km ?

Je visais le podium. Une médaille, oui, ça aurait été vraiment top ! Malgré tout, je suis content de ma course. A l’arrivée, tout se joue à la touche et là, c’est tout de suite plus aléatoire. Honnêtement, je ne pensais pas évoluer à ce niveau. J’ai le sentiment d’être plus régulier sur l’ensemble de la course.

Avais-tu mis une stratégie au point ?

Je voulais rester en retrait au début de la course pour jauger mes sensations avec la combinaison néoprène. Au final, je me suis senti plutôt à l’aise. A la fin du premier tour, je me suis légèrement inquiété quand j’ai vu que j’étais loin derrière. Malgré tout, j’ai réussi à remonter assez naturellement et sans effort pour rejoindre les meilleurs.

(Deepbluemedia)

Pourquoi as-tu adopté cette tactique ? N’aurait-il pas été préférable de se joindre à la tête de course plus tôt ?

Je fonctionne toujours un peu de cette façon. C’est ma manière de procéder. Et puis, c’est vrai aussi que je préfère rester en retrait pour ne pas griller mes cartouches avant l’emballement final. Il s’avère également que je ne suis pas le nageur d’eau libre le plus endurant. Compte-tenu de mes qualités, il est préférable de ne pas faire la course devant trop longtemps.

(Deepbluemedia)

Contrairement à Marc-Antoine Olivier, David Aubry et Lara Grangeon, tu n’es pas qualifié pour les Jeux de Tokyo. Le report d’un an n’a-t-il pas été difficile à vivre ?

Etrangement, ça m’a presque été profitable…

Comment ça ?

J’ai eu besoin de temps pour digérer ma déception après les Mondiaux de Yeosu de 2019. Je visais la qualification olympique. Il a fallu se projeter vers de nouveaux objectifs en eau libre, mais aussi en bassin. Je vise notamment un gros temps sur le 800 m nage libre des championnats de France de Chartres (15-20 juin). Sur 1 500 m nage libre, je manque encore de caisse.

Et de quelle manière as-tu vécu les confinements successifs ?

Avec du recul... Ça n’a pas été anxiogène pour moi. J’ai préféré retrouver du plaisir à l’entraînement que m’angoisser sur la crise sanitaire.

A Budapest, Adrien Cadot

 

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