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Championne de France du 100 m papillon après des médailles d’argent sur 50 m papillon et 50 m nage libre ainsi que sur 100 m nage libre, Marie Wattel confirme ses belles dispositions du moment. Après avoir fini l’année en brillant à l’US Open, celle qui s’entraîne désormais en Angleterre espère surfer sur cette belle vague aux Euro de Copenhague (13-17 décembre).

Comment analyses-tu ce 100 m papillon ?

Je suis très contente mais ça a été une course très difficile. Je pense que je n’ai pas bien géré parce que dans le dernier 25 mètres, je peine vraiment. Je pense que c’est de bon augure pour Copenhague et je suis certaine de pouvoir nager plus vite. Je vais en discuter avec mon entraîneur et analyser la course. Je vois bien que je suis moins à l’aise en petit bassin, mais c’est tout de même une bonne répétition.

D’autant que tu as amélioré ton meilleur temps sur 100 m nage libre.

Ça fait plaisir de réussir de bons temps sur 100 m nage libre et 100 m papillon. Je souhaite vraiment m’investir sur ces deux distances dans les prochaines années.

Le travail de ces deux nages est-il complémentaire ?

Depuis que je suis petite, je suis cataloguée comme une papillonneuse, mais j’ai toujours fait du crawl à l’entraînement et j’étais vexée que ça ne paie pas. J’arrive enfin à performer sur le 100 m nage libre et la première partie de mouvement est la même qu’en papillon. Je comprends donc pourquoi le travail des deux nages est complémentaire et efficace.

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

L’US Open a-t-il constitué un déclic pour toi ?

Je pense que l’US Open m’a donné confiance en moi et je réussis quatre fois mes meilleurs temps lors de ces championnats avec de beaux progrès. Peut-être que ça m’a permis de m’enlever des doutes en arrivant sur le plot et de nager en étant plus libérée.

N’étais-tu pas perturbée de ne pas être accompagnée de ton entraîneur durant cette compétition ?

J’ai toujours bien aimé me débrouiller seule. C’était déjà le cas lorsque je m’entraînais à Nice avec Fabrice Pellerin. Ça ne me dérange pas vraiment, je reste en contact avec lui par SMS et c’est plutôt pas mal.

Le fait que tes coéquipiers d’entraînement préparent les Jeux du Commonwealth (4-15 avril 2017) t’est-il bénéfique ?

C’est peut-être pour ça que j’éprouve quelques difficultés en petit bassin, parce qu’ils ont davantage préparé le grand bassin. J’ai rarement eu un début de saison aussi compliqué et j’ai énormément travaillé. C’est bien que ça se voit sur les chronos, parce que j’ai quand même gagné une seconde sur le 100 m nage libre et cinq dixièmes sur le 50 m papillon donc c’est vraiment positif.

Recueilli à Montpellier par J. C. 

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