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Vice-championne de France du 100 m dos dans le sillage d’une solide Emma Terebo (59’’64), la jeune Mary-Ambre Moluh, 16 ans, a poinçonné son ticket pour les championnats du monde de Budapest (18 juin-3 juillet) à l’issue d’une course maîtrisée et particulièrement convaincante (59’’67). Une médaille d’argent nationale qui confirme le potentiel de la dossiste de l’INSEP ainsi que son ambition olympique.

Donc tu verras les Mondiaux de Budapest…

Oui, j’ai réalisé le temps de qualification, ça fait super plaisir (sourire)

Comment as-tu abordé cette finale ô combien relevée ?

J’avais un peu de stress avant la course. Je savais que la concurrence serait rude. J’avais peur de me louper, de passer à côté de ma crouse, mais au final, tout s’est bien passé (sourire)

Comment as-tu géré ce stress ?

En fait, toute la pression s’est envolée au moment où je me suis lancée dans la course.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Et pendant la course, as-tu le temps de surveiller tes adversaires ?

J’ai gardé un œil sur Emma (Terebo). J’ai vu que j’étais derrière elle aux 50 mètres alors j’en ai remis une couche sur la fin. Mais le truc, c’est qu’on s’entraîne toutes les deux à l’INSEP alors c’est forcément énorme de finir sur le podium avec elle.

A quoi as-tu pensé en touchant le mur à l’arrivée ?

Bon, déjà, je suis myope et le tableau d’affichage est beaucoup trop loin (rires)... En fait, j’ai attendu que le speaker des championnats annonce les résultats pour me réjouir (sourire)

Qu’est-ce qu’elle représente cette qualification aux Mondiaux seniors ?

Un passage chez les « grands » (sourire)… Et puis en vue des Jeux de Paris, c’est important d’emmagasiner de l’expérience et du vécu. Il me reste encore des choses à corriger, notamment les parties techniques, mais je sens que je progresse.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment expliques-tu la réussite du groupe de l’INSEP à Limoges (qualification de Maxime Grousset, hier, sur 50 m papillon et de Yohann Ndoye Brouard sur 100 m dos et Hadrien Salvan sur 200 m nage libre, ndlr) ?

On évolue dans une ambiance de haut niveau à l’INSEP. Elle nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes !

Que viseras-tu aux Mondiaux hongrois ?

Une demi-finale, ce serait bien ! Après, je ne sais pas encore de quoi sera fait mon été vue que cette année les Euro juniors tombent en même temps que les Mondiaux seniors. A voir ce qui me sera le plus bénéfique dans la perspective des Jeux de Paris.

Recueilli à Limoges par Adrien Cadot

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