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Neuvième temps des séries du 50 m nage libre (21’’44) des championnats du monde d’Abu Dhabi en petit bassin (16-21 décembre), Maxime Grousset (22 ans) tentera de poinçonner son ticket pour la finale ce soir (samedi 18 décembre).

Es-tu satisfait de ta prestation matinale ?

Bof ! Dans la manière et dans le chrono, ce n’est vraiment pas terrible. Je pensais nager plus vite.

Que s’est-il passé ?

La mise en action n’est pas terrible et le reste n’est pas beaucoup mieux. Hier (en finale du relais 4x50 m nage libre mixte, ndlr), je suis sorti trop tôt après ma culbute aux 25 mètres et ce matin, j’ai eu l’impression de sortir trop tard. J’ai un peu de mal à ajuster mes repères pour le moment, mais bon, je passe en demi-finale, c’est le plus important.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Que faudra-t-il modifier pour la demi-finale de ce soir (samedi 18 décembre) ?

On va analyser tout ça cet après-midi, je vais refaire un peu de jus et ça devrait mieux se passer (sourire)

Un peu de jus ?

Je vais me faire masser, dormir un peu, manger et voilà, rien de très original, mais de quoi me sentir en forme pour la session de ce soir.

Echanges-tu avec Michel (Chrétien, son entraîneur à l’INSEP resté en France, ndlr) ?

Oui, on discute tous les jours ! Hier (vendredi 17 décembre), il était plutôt satisfait de mon 50 m nage libre au sein du relais mixte. Je ne suis pas hyper frais, mais je signe mon meilleur temps, donc il était content. Ce matin, en revanche, c’est moins convaincant. En plus, je trouve que c’est vraiment dur d’être régulier sur 50 m nage libre en petit bassin, de tout bien réussir parfaitement.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Tu nous disais hier (vendredi 17 décembre) que l’exercice te plaisait et qu’il était « fun », mais ce n’est donc pas si simple.

Oui, c’est vraiment un truc de spécialiste. Tout va très vite. Déjà qu’en grand bassin un 50 m nage libre demande beaucoup de concentration et de précision, mais là, ça file à toute vitesse. A tel point que j’ai l’impression de ne pas réussir à caler mes coups de bras. En fait, je ne suis pas sûr de moi parce qu’on en fait jamais du petit bac. Et puis, à Abu Dhabi, on voit bien que certains nageurs sont de vrais spécialistes. On ne les voit jamais en grand bassin alors que là, ils sont dans leur élément.

A Abu Dhabi, Adrien Cadot

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