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Champion de France du 200 m dos (1’56’’74) des championnats de France de Limoges (5-10 avril), l’Amiénois Mewen Tomac n’a, cette fois, laissé aucune chance à son rival Yohann Ndoye Brouard (deuxième en 1’57’’90) pour poinçonner son second ticket pour les Mondiaux de Budapest (18 juin-3 juillet), après celui du 100 m dos.

Que retiens-tu de cette finale ?

Je suis satisfait parce que je décroche un second ticket pour les Mondiaux. Mon départ a été bon, ma nage était bien placée et ça a tenu jusqu’au bout. Quand ça se passe comme ça, c’est forcément agréable (sourire)

C’était la stratégie que tu avais en tête au moment de prendre le départ ?

L’idée, c’était de ne pas forcer les choses, de rester fluide et de nager aussi bien que possible. En général, les résultats suivent quand on s’applique. Ce qui est d’autant plus satisfaisant, c’est que je n’ai pas nagé de 200 m dos depuis le mois de septembre.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Pourquoi avoir laissé passer autant de temps pour t’y remettre ?

Parce que je voulais faire un break… Vous savez, un 200 m dos, c’est dur ! Pour moi, c’est même la course la plus difficile. J’en ai profité pour varier les plaisirs et m’essayer au 200 m nage libre.

En quoi le 200 m dos est-il difficile ?

Ça fait mal aux jambes (sourire)… Sur les autres courses, j’ai mal aussi, bien sûr, mais sur le 200 m dos, j’ai vraiment mal partout. Le dernier 50 mètres est particulièrement douloureux. Au départ, j’essaie de ne pas y penser. Je me dis toujours que ça va bien se passer, mais cette année, j’ai quand même éprouvé le besoin de faire un petit break.

Recueilli à Limoges par Adrien Cadot

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