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Septième de la finale du 200 m dos (1'57''71), samedi soir, le natif d'Évreux fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Mewen, tu es dans le coup jusqu'aux 100 m...

Je ne sais pas, je ne voyais pas la course. J'étais à la ligne d'eau n°8, à l'extérieur, donc il fallait que je tente. J'ai tenté. Ça craque à la fin. C'est comme ça. Je ne suis pas dans la forme de ma vie, donc je suis assez content.

Comment t'es-tu senti sur cette finale ?

J'ai essayé de débrancher le cerveau et de me dire « fais-toi mal ». En mode guerrier (il sourit) ! Mais aux 150 m, j'étais un peu mort (il rit) !

Fatigué après Budapest ?

Oui, c'est ça ! C'est un peu dur.

La médaille d'or de Yohann Ndoye-Brouard te fait-elle plaisir, néanmoins ?

Oui, ça fait une médaille en plus pour la France, c'est cool ! J'aurais préféré que ce soit moi, mais bon (il rit) !

En demie, tu as dû être perturbé par ce qui s'est passé à côté de toi (il était à côté de Yohann Ndoye-Brouard) ?

Oui ! Je n'ai pas de chance ! Je ne sais pas ce qu'il fait au départ (il rit) ! Chaque fois, je suis à côté... J'ai essayé de faire abstraction. Je ne savais pas si c'était un problème ou s'il était trop devant ou trop derrière... J'ai essayé de me focaliser sur moi, c'est passé (en finale), c'était le principal. La fatigue de la longue saison a néanmoins commencé à arriver. C'est un peu compliqué à gérer, surtout que les 200 m dos, je trouve, ça fait très mal (il rit) ! Mais la fatigue, j'ai l'impression que c'est davantage mental que physique.

À Rome, David Lortholary

Photo KMSP/Stéphane Kempinaire

 

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