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Quelques minutes après la médaille d’argent obtenu par les filles sur ce relais 4x100 m 4 nages, les garçons ont décroché la même breloque. Yohann Ndoye Brouard, Antoine Viquerat, Clément Secchi et Maxime Grousset étaient tout sourire en se présentant devant les journalistes à l’issue du podium.

Que ressentez-vous à l’issue de ce relais 4x100 m 4 nages ?

Clément Secchi : Je trouve ça incroyable, c’est ma première médaille et quoi de mieux qu’en relais ! C’est cent fois mieux que l’individuel et je me suis régalé. Sans eux je ne serais pas là. On a nagé hyper vite, je pense que l’équipe monte et c’est bien parce que ça fait longtemps qu’ils essayaient d’aller chercher une médaille sur le 4x100m 4 nages et là on y arrive enfin sur un podium européen.

Qu’est-ce qui a fait la force des relais cette semaine ?

Maxime Grousset : C’est le fait d’y croire. Tout simplement. On s’est dit à chaque fois qu’on avait une chance de monter sur le podium. Quand on y croit, on s’accorde le droit de rêver et c’est plus facile d’y arriver.

Yohann Ndoye Brouard: On a eu la chance de pouvoir modifier la composition des relais entre le matin et le soir. En séries, il y a des coéquipiers qui nous permettent de souffler et on arrive plus frais et plus fort en finale. On dispose pratiquement de deux nageurs sur chaque nage et on est plus fort grâce à ça. 

Cela change quoi dans l’approche de ces relais de disposer d’un tel vivier ?

Antoine Viquerat: D’être plus nombreux ça permet que certains se reposent. Moi j’ai déjà nagé ce matin, ça permet de prendre des repères sans aller forcément à fond. C’est vraiment agréable et pour le futur c’est assez intéressant quand on va avoir plusieurs courses qui vont s’enchaîner.

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Comment voyez-vous l’avenir de ce relais ?

Y. N-B. : Ça fait trois ans qu’on pense à ce relais 4 nages et qu’on a envie de performer. Depuis Budapest en 2021 on a quasiment les meme nageurs, On a pris la 10ème place à Tokyo. C’est un relais qui se construit et on y croit beaucoup aussi. C’est ça qui fait notre force et c’est peut être grâce à ça qu’on va monter sur un podium aux JO. C’est l’objectif. D’ici là on va tous s’améliorer en individuel.

M. G. : Si on a des grosses individualités, on va forcément disposer d’un gros relais. Si nous progressons tous, ce relais sera encore plus fort.

Est-ce que la progression des relais peut entraîner une progression en individuel ?

A. V. : Si il y a des médailles dans ces relais, tout le monde va vouloir les intégrer et ça va nous pousser en individuel.

Recueilli à Rome par Jonathan COHEN

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