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Après la rentrée européennes pour les équipes françaises féminines engagées, place maintenant au championnat.

Sept équipes en luttent pour le titre

Sept équipes sont engagées cette saison dans un championnat de France élite féminine, qui comprendra deux phases : une phase régulière et les play-offs.

Si la saison sera entrecoupée de trêves internationales, la phase régulière se jouera sous la forme de match aller-retour. L’intersaison et son mercato d’été a vu de nombreux mouvements s’opérer dans les différents clubs du championnat.

Mulhouse et Lille, les deux grands favoris pour le titre

Les championnes de France en titre - éliminées de la Coupe d’Europe la semaine passée - sont bien évidemment favorites à leur propre succession.

Madison O’Reilly, Gesa Deike, Nikki Meijer et Gabrielle Fitaire ont quitté la maison nordiste, qui peut compter sur les arrivées de cinq nouvelles joueuses : Morgane McDowall, Annie Clapperton, Aylin Fry, Anna Rousakis et Carmen Baringo.

Malgré la déception du LUC après son élimination en Ligue des Champions, les prestations des nouvelles recrues sont pleines de promesses. Nul doute que Lille sera au rendez-vous cette saison en championnat.

De leur côté, les joueuses du MWP, après leur brillante qualification en Ligue des Champions, semblent très solides pour attaquer cet exercice 2023-24.

Après aux départs de Mihaly Kinga, Lili Forgacs et Adrien Van Dyke dans le champ de jeu. La seule arrivée, Izabella Chiappini a déjà montré, la semaine dernière en Ligue des Champions, que ses coéquipières pourront compter sur elle avec ses douze buts inscrits. L’Italienne avait participé aux JO de Rio, en 2016.

Dans les buts, Lucia Cruz Mancebo a elle aussi quitté les rouges et blanches et a été remplacée par la très expérimentée gardienne Australienne Lilian Hedges qui compte plus de 110 sélections avec son pays. Le MWP pourra également compter sur le retour des joueuses de l’INSEP. Un effectif conséquent qui offre de larges choix tactiques au coach Lucas Heurtier.

Ambitions communes pour Nice et Bordeaux : revenir au premier plan

Habituées aux deux premières places, les Niçoises n’ont obtenu que la médaille de bronze la saison dernière. L’ONN a misé sur la jeunesse cet été pour revenir dans la course au titre. En effet, quatre joueuses issues de la formation, qui évoluaient en Nationale 1 la saison dernière, à savoir Anna Karatekin, Jeanne Nicolai, Agathe Sclavo et Habiba Lahdiy ainsi que Chloé Vidal qui jouait à l’INSEP ont intégré l’équipe première.Côté départs, Morgane Chabrier et Viktoria Tamas ont décidé de mettre un terme à leur carrière de joueuses alors que Luna Lottero et Kerem Noy ont respectivement rejoint les Italiennes de Bogliasco et les Portugaises de Benfica.

Dans le sens des arrivées, Elie Carreau pourra compter sur les retours de Manon Boosten et Clara Balmer, ainsi que sur les arrivées de la Suédoise Hanna Cederholm, la Maltaise Abby Bonello, l’Italienne Francesca Di Bartolo et Ziana Wright en provenance de Monaco.

Réléguées dans la deuxième partie de tableau, les joueuses de l’USB, peinent à se remettre du changement de génération au sein de leur effectif qui espèrent désormais revenir dans la première moitié du classement. Quatre départs sont à noter, Maria Machado, Carolina Magano, Marianne Bouchard-Côté et Eugénie Barrière. Des départs qui ont été comblés par les arrivées de Milly Martin, Irati Carnicero Valerio, Lianne Van Holland, Zaira Bartolo et Maud Ratier.

Beaucoup de départs au GNAC

Positionnées dans un groupe très difficile en Ligue des Champions, les joueuses du GNAC n’ont pas réussi à tirer leur épingle du jeu avec quatre défaites en autant de rencontre. En constante progression ces dernières saison, Nancy enregistre cinq départs durant l’intersaison : Maud Bétard, Alicia Gabriele, Paola Vizcarra, Charlotte Moreira et Cécilia Mari, pour trois arrivées : Mihaly Kinga, Mhairi Nhurthen et Kasey McDowaal. Le niveau montré par ces trois joueuses a tout de même de quoi rassurer le staff du GNAC. Plusieurs joueuses du centre de formation vont également intégrer l’effectif de l’équipe première, une bonne nouvelle par rapport à la profondeur de banc qui a souvent posé problème aux Lorraines.

Saint-Jean promu, mise sur la formation

Les promues Angériennes vont continuer sur leur lancée et tout miser sur la formation. Aucune arrivée, aucun départ, le NCA jouera ce championnat élite féminin avec les mêmes joueuses qui lui ont offert le titre de champion de Nationale 1.

Vers une montée en puissance du pôle espoir parisien ?

Les jeunes joueuses de l’INSEP ne cessent de progresser et d’être de plus en plus difficile à battre.

L’effectif sera plus expérimenté que la saison dernière puisque Thibaut Simon va repartir avec un effectif similaire à la saison passée. Seules Sara Nabi, Shérihene Ben Mouma et Chloé Vidal retournent dans leurs clubs. Côté arrivée, la jeune Romane Sécheresse aura à cœur de rapidement rattraper le niveau de ses futures coéquipières.

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