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Porteur du bonnet 220 lors de l’étape de l’EDF Aqua Challenge qui s’est disputée les 5 et 6 septembre sur le bassin de la Villette, Bruno Bensasson n’est pas tout à fait un nageur anonyme. Il est, en effet, le Directeur exécutif d’EDF en charge des énergies renouvelables et à ce titre un partenaire privilégié de la FFN qui n’a donc pas hésité à mouiller le maillot !

23’52’’ sur 1 250 mètres, c’est plutôt pas mal. Vous êtes un nageur confirmé ?

On ne peut pas dire ça, mais j’ai commencé la natation à l’âge de six ans, au Racing, à Paris. A huit ans, je me souviens d’avoir fait quatre kilomètres à la suite, mais je n’ai pas été assez persévérant pour vraiment réussir dans ce sport exigeant. Je me suis arrêté de nager en club assez tôt, vers 11-12 ans, et j’ai repris il y a quelques temps. D’abord avec de l’apnée, dynamique et statique.

Aujourd’hui, vous nagez régulièrement ?

J’essaie de nager trois fois par semaine, entre 45 minutes et 1 heure à chaque fois. A la piscine Molitor où je croise parfois Camille Lacourt, dont j’admire le style. Je m’entraîne le plus souvent tout seul en essayant de m’inspirer de ce que je lis à droite et à gauche.

Et l’eau libre, vous vous y êtes mis récemment ?

En fait, je suis venu à l’eau libre par le triathlon. J’en ai fait trois, à Deauville, Chantilly et Paris. Des S, avec 1 500 mètres de natation. Cet été, j’ai nagé deux km par jour en mer, en Normandie et je m’étais inscrit à l’étape de l’EDF Aqua Challenge sur le lac de Serre-Ponçon, mais j’ai eu une entorse de fatigue et ma première véritable course d’eau libre a donc été au bassin de la Villette à Paris, sur le 1 250 mètres (30ème en 23’52’’).

(Photo : Jean-Pierre Chafes)

Vous avez apprécié ?

Oui beaucoup et j’ai bien l’intention de faire l’étape de Serre-Ponçon l’année prochaine.

Le 5 km ?

Je n’ai jamais fait une telle distance, mais je veux bien essayer si vous voulez (rires)

Cela fait quinze ans qu’un partenariat lie EDF à la Fédération Française de Natation. Quelles sont les principales raisons de cet engagement ?

Le sport en général – et la natation en particulier – véhicule des valeurs chères à notre entreprise, comme l’endurance, le courage, le dépassement de soi ou encore la recherche de l’excellence. C’est pourquoi EDF s’est engagé auprès de la Fédération Française de Natation. Et pas seulement en soutenant l’élite, mais en aidant aussi au développement de la pratique à travers le sport amateur ou le sport santé.

(Photo : FFN/Philippe Pongenty)

L’EDF Aqua Challenge rentre donc dans ce cadre. D’autant qu’il est également une façon pour votre entreprise de montrer son attachement à la préservation et à la qualité de l’eau.

Oui bien sûr ! L’eau qu’EDF utilise dans le cadre de ses activités industrielles de productions d’électricité - dans les centrales hydroélectriques en ce qui concerne le secteur que je dirige - est essentielle à la vie et nous nous devons de la préserver et d’apporter une grande attention à sa qualité. La vocation d’un barrage hydraulique, c’est la production d’électricité, mais c’est aussi assurer la sûreté des riverains, contribuer à l’approvisionnement en eau potable, permettre l’irrigation de zones agricoles ou le développement d’activités touristiques et sportives sur les lacs et les rivières où nous disposons d’installations de ce type. Et l’eau libre (comme le canoë-kayak dont EDF soutient également la fédération) figure bien évidemment parmi ces disciplines qui peuvent et doivent se développer et s’épanouir sur des plans d’eau EDF et à leur aval.

Pour la première fois depuis la création du circuit en 2018, un site EDF, le lac de Serre-Ponçon a d’ailleurs été le théâtre d’une étape de l’EDF Aqua Challenge, cet été. Est-ce qu’on peut s’attendre à d’autres initiatives de ce genre lors des prochaines éditions du circuit ?

Pourquoi pas ! Il existe des installations hydrauliques et des barrages EDF sur de très nombreux fleuves et rivières à travers tout le pays. Pour connaître ces sites en particulier, je verrais bien des courses d’eau libre dans l’un des lacs de barrage de la Truyère, dans l’Aveyron ou sur la Rance, près de Dinard, où nous exploitons une usine marémotrice.

Recueilli par Jean-Pierre Chafes

 

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