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C’est sans regret et plutôt satisfait par sa deuxième place sur 100 m nage libre (48’’68) que Jérémy Stravius s’est présenté devant la presse à l’issue de la quatrième journée des championnats de France de Strasbourg (23-28 mai). Handicapé par une blessure au poignet contractée cet hiver, l’élève de Michel Chrétien souhaitait oublier sa non-qualification sur l’épreuve reine pour se concentrer dès à présent sur le 50 m dos, sa dernière chance de s’envoler pour la Hongrie cet été.

Que retiens-tu de ton 100 m nage libre ?

Ça s’est plutôt bien passé... Au final, il ne me manque pas grand-chose. J’y ai cru jusqu’au bout et aujourd’hui, je suis très fier de mon parcours. 48’6, honnêtement, ce n’était pas gagné d’avance. Le temps a joué contre moi et même si je n’en parle pas, c’était une année compliquée.

Pourquoi n’en as-tu parlé plus tôt ?

Face aux médias, on ne va pas annoncer que ça risque d’être compliqué. Malheureusement, ça ne passe pas pour un dixième, mais j’ai encore ma chance sur le 50 m dos et j’y crois !

Du coup, ton opposition avec Camille Lacourt devient vraiment passionnante. Est-ce que cela va raviver certains souvenirs ?

Tous les deux on n’a pas vraiment le choix. Si on veut se qualifier pour les Mondiaux de Budapest, c’est demain ! Il va falloir tout donner. Franchement, je me sens assez bien pour aller chercher ma qualification. Je pense avoir fait le nécessaire pour être bien.

Et sur 100 m nage libre : aurais-tu pu faire mieux ?

Oui, je pense que j’avais les moyens de nager au niveau du temps de qualification (48’’58). J’ai encore commis des petites erreurs et au bout du compte ces centièmes font un dixième. Mais oui, j’avais le temps de qualification dans les bras et dans les jambes.

Pour la première fois depuis les championnats du monde de Montréal (Canada, 2005), le relais 4x100 m nage libre ne sera pas aligné aux Mondiaux.

On savait que ça allait être compliqué. Même en se qualifiant, on aurait du mal à viser autre chose qu’une place en finale. Ce sera une année sans, il va falloir reconstruite, mais c’est une année post-olympique, une saison de transition. Beaucoup de nageurs essaient de nouvelles choses. Cela va payer dans les années à venir.

Recueilli par A. C.

 

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