Deuxième temps des séries du 200 m nage libre (1’58’’30) derrière la Hollandaise Femke Heemskerk, Bonnet était dans la gestion de ses efforts ce matin et était satisfaite d’atteindre les demi-finales sans avoir laissé trop d’énergie.
Comment as-tu géré cette course ?
L’objectif était de laisser le moins d’énergie possible dans ce 200 m et il n’était pas nécessaire de nager plus vite. J’ai voulu partir assez vite dans la première partie de course parce que j’ai acquis une vitesse naturelle et qu’il m’est désormais difficile de partir moins vite. Sur le deuxième 100 m, je gère et je voulais simplement toucher dans les deux premières pour assurer un passage en demi-finale.
Tu sembles disposer d’une marge suffisante pour te permettre de gérer.
Les années précédentes, lorsque j’arrivais dans de grands championnats, je laissais pas mal d’énergie le matin et en demi-finale, je donnais tout ce que j’avais pour assurer ma place en finale. Ce sont des championnats d’Europe et j’ai une petite marge. Le travail que j’ai effectué cette année me permet d’être davantage dans la gestion. C’est une cartouche en plus dont je dispose par rapport aux années précédentes et je compte bien m’en servir.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Y aura-t-il encore de la gestion ce soir en demi-finale ?
Il y aura un peu moins de gestion, mais je veux tout de même assurer ma place en finale sans trop en dévoiler et sans trop gaspiller d’énergie. Ça n’a pas été facile de se remettre dedans après le relais 4x100 m nage libre et j’ai eu du mal à trouver le sommeil. On ne s’attendait vraiment pas à une telle performance, même si on en rêvait et c’est difficile de redescendre de ce nuage. Aujourd’hui je me suis bien remise dans la compétition et je suis confiante.
Pourtant, il va peut-être falloir que tu t’habitues à gagner.
Oui, mais c’est le début (rires).
Recueilli à Glasgow par J. C.