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Troisième du 100 m papillon des championnats de France de Chartres (15-20 juin) derrière Marie Wattel et la Suédoise Louise Hansson, Beryl Gastaldello n’a pas (encore) décroché son ticket pour les Jeux olympiques de Tokyo, mais elle a pris ses marques dans la perspective du 100 m nage libre qu’elle disputera samedi (19 juin).

Visais-tu la qualification olympique sur 100 m papillon ?

Non, pas vraiment ! Je me prépare pour le 100 m nage libre de samedi (19 juin). Le chrono de ce soir n’est pas top (58’’33), mais c’est une entrée en matière. Je n’avais de toute façon rien à jouer dans cette finale.

Quand es-tu rentrée en France ?

Il y a une semaine. Ce n’est pas facile parce qu’il faut que je m’organise toute seule, mais je commence à avoir l’habitude. Ces derniers mois, aux Etats-Unis, j’ai rencontré pas mal d’obstacles. Il y a notamment un virus qui m’a un peu mis à plat, mais j’ai malgré tout réussi à enchaîner de bonnes séances d’entraînement. Pour autant, je ne m’en fais pas, ce n’est pas ici, à Chartres, qu’il faut être fort. Ces championnats ne sont qu’une étape sur la route des Jeux de Tokyo. Et puis, je m’entraîne depuis des années pour le 100 crawl. Difficile dans ces conditions d’attendre un truc spécial, même si, des fois, ça peut marcher (sourire)

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

De quel virus s’agissait-il ?

Ce n’était pas le Covid. Rien de grave. Juste un petit truc qui traîne et qui vous assomme quelques jours, comme tout le monde. Je pense aussi que j’étais très fatiguée de mon début de saison. J’ai beaucoup nagé à l’ISL (novembre 2020), puis j’ai enchaîné avec les championnats de France de Saint-Raphaël (décembre 2020). Mais tout va bien. Je suis en super forme.

Après tes performances très remarquées à l’ISL 2020, tu es très attendue à Chartres. Est-ce que cela génère de la tension supplémentaire ?

Non, mais c’est sûr que j’ai envie de faire aussi bien en grand bassin. Jusqu’à présent, le petit bassin était plus mon terrain de jeu, mais maintenant, j’aimerais bien m’amuser autant sur 50 mètres. Ce n’est pas pareil, mais il faut que j’apprenne à nager vite dans n’importe quel contexte. Le truc, c’est que ça fait mal aux bras de nager en grand bassin (sourire)...

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

N’est-ce pas trop risqué de tout jouer sur le seul 100 m nage libre de samedi ?

Non parce que je suis convaincue que ma nage va se construire au fur et à mesure de la semaine. Et puis ce n’est que de la natation, il ne faut pas tout confondre...

Recueilli à Chartres par Adrien Cadot

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