C’est dur, désagréable et franchement frustrant, mais c’est aussi ça le sport de haut niveau et Assia Touati, la cadette du relais 4x200 m nage libre, l’admettait sans difficultés à l’issue de la quatrième place des Françaises. Il y avait pourtant de quoi espérer mieux. Un podium ? Sans aucun doute. Mais la marche était (cette fois) un peu trop haute. Si les Bleues ont longtemps mené les débats, les tricolores ont payé leur débauche d’énergie en fin de course et même l’allant d’Assia Touati n’aura pas suffi à entretenir l’espoir.
Quel sentiment l’emporte à l’issue de cette finale ?
C’est frustrant ! J’aurais aimé nager plus vite, tenir et offrir une médaille aux filles, mais ça ne passe pas. Je suis quand même contente de réaliser mon record personnel (1’59’’24). Notre relais se construit. Cette course va nous servir pour la suite.
C’était malgré tout un beau combat devant un public bouillant.
A chaque respiration, j’entendais le public encourager les nageurs, c’était dingue. Je n’ai pas regardé mes adversaires. J’ai vraiment essayé de faire ma course du début à la fin et de rester dans la ligne que je m’étais imposée. Sur ce point, j’ai rempli mon contrat !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
De quelle manière avez-vous abordé cette finale ?
On visait le podium, clairement. On savait que c’était jouable. Malheureusement, on passe à côté (elle fait la moue)… Je suis malgré tout persuadée que ça le fera un jour.
L’émulation collective est en tout cas prometteuse.
L’année prochaine, on sera plus forte. On va s’employer à construire quelques choses de solide pour les prochaines échéances.
Recueilli à Glasgow par A. C.