Du 7 au 10 juin prochain, le Stade Nautique l'Illberg de Mulhouse accueillera la seconde édition de la Hopla Cup. Dix-neuf équipes jeunes U11 mixtes issues de France, de Suisse et d’Allemagne s’affronteront pendant quatre jours pour un total de 125 rencontres (14 matches par formation).
Les formations engagées : Ile-de-France, Marseille (CNM), CD78-US Conflans, CD Natation 62 , SVV Esslingen, SV Basel, CD Natation Nord, Sporting-Club Thionvillois, SCN Choisy-le-Roi 1, SCN Choisy-le-Roi 2, CNM-Cachalots de Six-Fours, Association Montgeronnaise de Water Polo (AMWP), Paix d’Aix Natation (PAN), Zone Ouest Team, Mulhouse 1, Mulhouse 2, Mulhouse U9, SVNRW Duisburg 1, SVNRW Duisburg 2.
Au total, 125 rencontres seront jouées sur la totalité du tournoi soit 14 matchs par équipe. Horaires : vendredi 17h-20h / Samedi et dimanche : 9h-18h / lundi : 8h15-11h45 - Remise des prix à 12h. Match de N1 du club de Mulhouse le samedi soir où tous les participants sont invités.
Plus d’infos sur https://mulhousewaterpolo.com/hopla-cup/
3 questions à… Julien Issoulié
Quel est l’objectif de la Hopla Cup ?
Il y a d’abord une finalité de fin de saison en proposant aux enfants qui s’entraînent toute l’année dans leurs clubs de disputer un tournoi à vocation internationale. L’idée, c’est de les faire rêver ! Il faut qu’ils vivent une expérience magique, un truc dont ils se souviendront et dont ils parleront plus tard.
La Hopla Cup n’a donc pas vocation à devenir un vivier de détection ?
Il est encore trop tôt pour ces enfants. Laissons-leur le temps de s’amuser, de jouer avec leurs copains, d’apprendre les rudiments de leur discipline. Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, ils doivent, je le répète, prendre du plaisir. La clé, s’il y en a une, se situe à ce niveau-là. S’ils doivent être repérés, ça se fera dans le championnat qu’ils disputent tout au long de la saison.
Après la victoire de Marseille en coupe d’Europe, l’organisation de la Hopla Cup, l’inauguration de la tournée des plages, cet été, on a le sentiment que le water-polo tricolore ne s’est jamais aussi bien porté.
Tout va dans le bon sens, c’est vrai, mais il y a encore beaucoup de chantiers. Je regrette que nous n’ayons pas davantage capitalisé sur la participation des Bleus aux Jeux de Rio, mais nous avions tellement repoussé les curseurs qu’il était difficile que toute la discipline suive au même rythme. Ça va venir. Il faut continuer de travailler et rester optimiste.
Recueilli par A. C.