Vingt-cinq nageurs se sont qualifiés pour les Jeux olympiques de Tokyo à l’issue des championnats de France de Chartres (15-20 juin). Bilan de la compétition en compagnie du Directeur technique national Julien Issoulié.
Le nombre de nageurs qualifiés est-il-conforme à ce que vous aviez en tête ?
Sur le nombre, oui ! Après il y a eu quelques surprises comme toujours dans ce genre de rendez-vous. Au mieux, j’en espérais vingt-huit, mais l’équipe a une belle allure. Toutes les générations sont représentées. Certains jeunes ont montré des progrès récents qui sont très encourageants dans la perspective des Jeux de Paris en 2024. Je trouve que nous disposons d’une belle équipe.
Avant de penser aux JO de Paris, quelles seront vos ambitions à Tokyo ?
Je ne suis pas du genre à imaginer ce qui va se passer, mais plutôt à penser à la manière dont nos athlètes vont arriver au Japon en dépit des contraintes sanitaires. Pour autant, comme on l’a vu aux championnats d’Europe de Budapest (mai 2021) ou ici, à Chartres, certains nageurs parviennent à progresser d’une compétition à l’autre, comme Léon Marchand, Maxime Grousset ou Antoine Viquerat, par exemple. Je ne parlerai pas de médaille olympique car les paramètres sont nombreux et compliqués, mais je considère que nous avons nos chances et que nous ne sommes pas à l’abri de belles surprises, comme cela a d’ailleurs été le cas tout au long de la semaine des championnats de France.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Les conditions qui vous attendent au Japon sont-elles propices à la performance ?
Jusqu’ici tout va bien (sourire)… Notre correspondante sur place nous tient régulièrement au courant de la situation. Le stage de préparation finale à Kanazawa s’annonce conforme à ce que nous avons prévu et anticipé. Ce sera l’occasion pour les nageurs et le staff de digérer le décalage horaire et de se familiariser avec la chaleur et l’humidité qui règnent au Japon à cette période de l’année.
Aucune hostilité de la part des Japonais ?
Non, aucun sujet d’inquiétude !
Tous les nageurs seront-ils vaccinés ?
Ils peuvent tous l’être, mais certains, pour des raisons personnelles, ont décliné. Cela reste une décision personnelle. Pour autant, nous continuons de délivrer les messages sanitaires habituelles. Nous partons le 10 juillet. D’ici-là, ils devront être vigilants et ne pas se mélanger. Nous allons essayer de réduire les risques au maximum, mais comme vous le savez, la situation est compliquée. Il en va de la responsabilité de chacun d’être sérieux et respectueux des gestes barrières.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quel sera le programme des Bleus d’ici les Jeux nippons ?
L’équipe de France sera rassemblée à Paris le 9 juillet. Nous décollerons le 10 juillet. Une fois au Japon nous prendrons un vol interne jusqu’à Kanazawa, où les Bleus s’entraîneront en fonction de leur programme respectif.
Avez-vous surveillé les performances des nations étrangères avec lesquelles vous serez en concurrence au Japon ?
Bien sûr, cela fait partie de notre travail ! Globalement, il y a eu de très belles performances, mais c’est toujours le cas en année olympique. Nous verrons maintenant ce que cela donne dans la réalité de la piscine de Tokyo.
Recueilli à Chartres par A. C.