Vice-champion de France du 1 500 m nage libre en 15'03''61, dans le sillage d’un David Aubry qui améliore son record personnel (15’01’’85), le nageur du Montpellier UC Damien Joly a décroché son ticket pour les championnats d’Europe de Glasgow (3-12 août) lors de la troisième journée des « France » de Saint-Raphaël. Une prestation marquée par un nouveau coude à coude d’anthologie entre les deux nageurs montpelliérains qui auront dû attendre l’ultime longueur pour se départager.
Que t’inspire cette finale du 1 500 m nage libre ?
Chronométriquement, j’espérais beaucoup mieux, mais la qualification est au rendez-vous et c’est ce que j’étais venu chercher. David (Aubry) a réalisé son meilleur temps sur 1 500 mètres (15'01''85). Il a montré qu’il était vraiment en très grande forme. Il faut maintenant que je travaille mes fins de course pour espérer davantage (sourire)…
Mais quel combat ! Toi qui regrettais le manque de confrontation sur ta distance de prédilection, te voilà servi avec David Aubry et Logan Fontaine, notamment.
Et il manque Marc-Antoine Olivier (médaillé olympique de bronze et champion du monde en titre du 10 km), qui n’est pas au top, ainsi que Joris Bouchaut qui a changé d’entraîneur en cours de de saison (il a rejoint Philippe Lucas à Montpellier en janvier dernier), mais sinon, c’est vrai que la concurrence s’est renforcée (sourire)…
Est-ce une bonne chose ?
Evidemment, mais en ce qui me concerne, j’aurais quand même aimé nager sous les 15 minutes. Je refais 15’03 comme en série, mais ça a été plus dur qu’hier (mercredi 23 mai) parce que j’ai essayé de prendre la course en main. Malheureusement, j’ai eu du mal à tenir. Finalement, David (Aubry) m’a aidé à finir ce 1 500 m nage libre.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Te reste-t-il suffisamment de temps d’ici les championnats d’Europe de Glasgow (3-12 août) pour faire descendre le chrono ?
L’année dernière, j’avais nagé 15’09 aux championnats de France (Strasbourg, mai 2017) et j’avais réalisé 14’55 au mois d’août. En partant de là, je me dis que ça va continuer à descendre d’ici les Euro de Glasgow.
Cette qualification efface-t-elle définitivement les mauvais souvenirs de la saison passée (Damien ne s’était pas qualifié pour les championnats du monde de Budapest en 2017, ndlr) ?
Ça rassure, mais ça n’efface rien ! Les mauvais souvenirs, ils sont là, mais il ne tient qu’à moi de ne pas reproduire les erreurs du passé et de me prendre en main pour ne pas revivre les expériences ratées de 2017.
Recueilli par A. C. à Saint-Raphaël