Champion de France du 200 m 4 nages (1’58’’03), Léon Marchand a décroché un deuxième ticket olympique après celui sur 400 m 4 nages et un troisième titre de champion de France si on y ajoute sa victoire sur 200 m papillon. Une magnifique semaine pour le jeune nageur tricolore qui souhaite désormais accumuler le plus d’expérience possible aux Jeux olympiques de Tokyo.
Le programme à Tokyo sera chargé avec cette nouvelle qualification olympique.
Ça fait plaisir. Je pense que je vais même pouvoir ajouter le 200 m papillon en épreuve complémentaire. C’est vraiment agréable de terminer la semaine sur un titre et une qualification.
Quel bilan dresses-tu de cette compétition ?
C’était une semaine avec pas mal de pression avec cette qualification olympique à aller chercher. Le fait de décrocher mon premier ticket le premier jour (sur 400 m 4 nages) a été un gros soulagement. Ça m’a permis de me libérer sur les courses d’après. J’améliore tous mes temps, c’est tout bénéf.
Comment as-tu réussi à te remobiliser après ta qualification et ton temps canon sur 400 m 4 nages ?
J’ai tenu à profiter de tout ça. D’autant que j’avais un jour de repos qui m’a permis de me remettre tranquillement dans la compétition. Le 200 m papillon le matin était un peu compliqué, mais j’ai réussi à bien me remettre dedans pour la finale.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Sur ce 200 m 4 nages, t’attendais-tu à décrocher une qualification ?
À Tokyo, je veux nager le plus de courses possibles pour accumuler de l’expérience. Je n’étais pas sûr de pouvoir de nouveau réaliser 1’59’’6 sur le 200 m 4 nages. Finalement j’y arrive facilement. J’améliore mon meilleur temps d’une seconde, ça fait plaisir.
Est-ce le prochain record de France que tu vises ?
Je ne passe pas très loin mais la prochaine fois ce sera la bonne. Jérémy (Stravius, qui détient le record de France de l’épreuve, ndlr), c’est un monstre. Il n’a pas fait beaucoup de 200 m 4 nages, mais je suis certain qu’il aurait pu nager encore plus vite. Ce serait énorme de réussir à lui subtiliser ce record de France.
Battre Jérémy Desplanches, champion d’Europe de l’épreuve en 2018, c’est une sacrée performance.
J’ai souvent fini derrière lui. Ça fait plaisir de le battre, même s’il faut relativiser cette victoire, parce qu’il a eu un sacré programme cette semaine. Je n’ai pas nagé autant de courses que lui et il ne s’est pas préparé pour cette compétition. Mais c’est toujours bien de se confronter à lui avant les JO.
Recueilli à Chartres par J. C.