Quatrième du 25 km, Axel Reymond n’a pas réussi à remporter trois titres continentaux d’affilée sur son épreuve de prédilection. Pourtant, le Francilien a tout tenté, ou presque... Reste que face à une concurrence concentrée sur la moindre de ses accélérations, le spécialiste de la (très) longue distance n’est pas parvenu à trouver l’ouverture. Il n’en demeure pas moins satisfait de sa performance dans des conditions pour le moins fraîches et agitées.
Comment s’est passé la course ?
Ça a été un 25 km très bizarre car il y a eu beaucoup de mouvements. Je passais de la première à la dixième place en un instant sans comprendre. Pourtant, je me sentais bien. Dans le dernier tour, j’ai essayé d’accélérer. J’ai même réussi à prendre de l’avance. J’étais bien à ce moment, je me sentais vraiment en grande forme, mais quand mes concurrents ont accéléré, ils m’ont déposé sur place et je n’ai rien pu faire.
Tu n’avais pas la force pour les suivre aujourd’hui ?
A la fin, tout se joue sur le mental ! Malheureusement, le physique n’a pas suivi. J’étais KO. Je les ai vu partir, mais je n’ai rien pu faire.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Pendant la course, on a vu tes rivaux s’arrêter et t'attendre à plusieurs reprises, comme s’ils tenaient absolument à t’avoir en ligne de mire.
Ça faisait partie de leur stratégie ! J’étais un peu l’homme à abattre aujourd’hui. On va dire qu’ils ont mené une course d’équipe contre moi. Je n’ai pas suffisamment réussi à me démarquer. J’ai essayé jusqu’au bout, mais sans résultat. Malgré tout, je suis content parce que je me donne à fond, mais il me manque un petit truc à la fin.
Tu es nettement marqué dans le cou. Est-ce en raison de la combinaison néoprène ?
Oui, c’est en raison du frottement de la combinaison. Pendant la course, j’ai cherché une solution, mais je n’ai pas réussi à régler ce problème.
Recueilli à Glasgow par A. C.