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Après avoir raflé l’or du 200 m nage libre aux championnats d’Europe de Glasgow en petit bassin cet hiver, à Copenhague, Charlotte Bonnet a confirmé à l’occasion de la première étape du Golden Tour à Nice qu’elle avait bel et bien pris une nouvelle dimension. Celle d’une championne qui peut désormais lorgner avec ambition sur les podiums internationaux. Ce dont elle ne se prive pas, veillant, toutefois, à ne pas trop anticiper sur les Jeux Olympiques de Tokyo qui boucleront l’olympiade en 2020.

Quel regard portes-tu sur ta victoire sur 200 m nage libre ?

C’était une course difficile parce que j’ai beaucoup donné pendant les séries du matin. Malgré tout, j’ai réussi à signer un chrono intéressant pour la période (1’57’’28). Donc oui, on peut dire que globalement, je suis contente de ma prestation sur 200 m nage libre (sourire)

Les championnats de France de Saint-Raphaël sont organisés fin mai, plus tard que d’ordinaire (avril en temps normal, sauf l’année passée, où les championnats de France de Strasbourg s’étaient tenus la dernière semaine de mai, ndlr). N’est-ce pas problématique dans ta préparation ?

Non, parce que c’était déjà le cas l’année dernière à Strasbourg. Mais, il est vrai que nager fin mai, c’est toujours une période délicate car on enchaîne une longue préparation avec une transition courte entre les championnats de France et la grande compétition internationale de l’été. Mais bon, on n’a pas vraiment le choix (sourire)… Il faut s’en accommoder !

(KMSP/Stéphane Kempinaire).

On imagine que dans ton cas, les championnats de France ne seront qu’une « formalité » et que ton regard est davantage tourné vers les Euro de Glasgow, où tu auras à cœur de confirmer les excellentes prestations qui avaient accompagné tes sorties à Copenhague, cet hiver, lors des championnats continentaux en petit bassin (titre sur 200 m nage libre et quatrième place sur 100 m nage libre, ndlr).

Oui, j’ai vraiment à cœur de réaliser de beaux championnats d’Europe à Glasgow. La concurrence est très relevée sur mes distances de prédilection (100 et 200 m nage libre), mais je me dis que si j’ai réussi à m’en sortir cet hiver en petit bassin en signant de très bons chronos, alors il n’y a aucune raison que je n’arrive pas à rééditer pareilles performances cet été.

As-tu le sentiment d’avoir franchi un palier cet hiver ?

Ça a en effet changé quelque chose parce que je ne l’avais encore jamais fait. J’ai battu des filles que je n’arrivais jamais à dominer jusqu’alors. En rentrant de Copenhague, je me suis dit que maintenant je pouvais gagner, donc oui, il y a eu un déclic ! Ça m’a donné encore plus d’ambitions pour les championnats d’Europe.

En terme de timing, ce déclic tombe à point nommé dans la mesure où à Glasgow, nous serons à mi olympiade. Penses-tu déjà aux Jeux Olympiques de Tokyo ?

Non, pas vraiment. J’avance une année après l’autre pour ne pas tout mélanger. Cette année, ce sont les championnats d’Europe, on verra pour les Mondiaux l’année prochaine, puis les Jeux.

Recueilli à Nice par A. C.

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