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Le vendredi 5 octobre, la Fédération Française de Natation a accueilli dans ses nouveaux locaux de Clichy (92) la première édition du Prix Éric Boissière qui récompense les champions de France masculin et féminin du 10 km de la catégorie Juniors 2. Et c’est Bruno Starzec, ancien nageur et aujourd’hui directeur associé de B&F Conseil, qui a remis le prix aux deux lauréats. En effet, il a décidé de s’investir pour l’eau libre tricolore en devenant partenaire de ce Prix. 

Comment avez-vous eu l’idée de devenir partenaire du Prix Éric Boissière ?

Je suis un ancien nageur de National 1, sur 200 m brasse et 400 m 4 nages, et ensuite j’ai démarré ma carrière professionnelle en tant que commissaire aux comptes, puis consultant. Il y a six ans, j’ai créé mon entreprise BF Conseil et depuis un an j’ai pris la décision d’accompagner des nageurs en eau libre dans le cadre du projet « Éric Boissière ». Ma motivation était d’accompagner des jeunes sur l’eau libre. 

Qu’est-ce qui vous plait dans l’eau libre ?

Lorsque j’ai repris la natation, ce n’était pas facile de se remettre sur 200 m brasse et 400 m 4 nages. Je me suis mis sur le long et j’ai rapidement réalisé mes meilleurs temps sur 1 500 m nage libre. J’ai ensuite découvert l’eau libre et je suis entré sur le circuit via des étapes de coupe de France. J’ai adoré ce milieu et comme ma société marchait bien, j’ai réfléchi sur la manière dont je pouvais aider cette discipline à mon niveau. 

Comment les aidez-vous ?

Je peux leur payer leurs déplacements et les aider pour des frais divers et variés, mais aussi, dans le cas du Prix Éric Boissière, subvenir à leurs besoins. C’est à eux d’établir leur projet et ensuite nous répartissons l’enveloppe budgétaire en fonction de ça. 

Souhaiteriez-vous vous investir encore davantage sur l’eau libre ?

Je réfléchis clairement à accompagner des nageurs encore juniors actuellement mais qui pourrait briller chez les séniors dans quelques années, notamment dans l’optique de Paris 2024. On est un pays d’eau libre. Nous avons de magnifiques plans d’eau et de nombreux étrangers prennent part aux étapes d’eau libre en France. 

Bruno Starzec (au centre), lors de la signature de la convention du Prix Éric Boissière avec le président de la FFN, Gilles Sézionale (Photos: FFN/Jonathan Cohen)

Quelle est l’activité principale de votre société ?

Je fais du conseil, de l’optimisation fiscale et financière pour les collectivités locales. Je les aide à trouver des marges de manœuvres pour libérer des fonds, notamment pour financer les infrastructures sportives. 

Connaissiez-vous Éric Boissière ?

Je n’ai pas eu la chance de m’entraîner avec lui, mais je partage un bon souvenir avec lui au cours d’une bonne soirée. C’était une grande icône dans le milieu de la natation et je partage de nombreuses valeurs, transmises aujourd’hui encore par les Vikings de Rouen. 

D’autant qu’il a, comme vous, commencé par la natation course avant de bifurquer sur l’eau libre.

L’histoire est intéressante. On s’est engagé sur au moins trois ans avec la fédération et j’ai donné mon accord verbal pour accompagner le prix Éric Boissière jusqu’aux JO de Paris en 2024. 

Que représente votre investissement sur ce Prix Éric Boissière ?

Je me suis engagé à donner 3000 € par an jusqu’en 2024, pour accompagner les champions de France du 10 km de la catégorie Juniors 2 (16-17 ans). 

Recueilli par J. C. 

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