Seizième et dernier qualifié pour les demi-finales du 100 m dos (54’’92), Paul-Gabriel Bedel était satisfait de pouvoir défendre ses chances cet après-midi.
Es-tu satisfait de cette qualification pour les demi-finales ?
Bien sûr. D’autant que j’ai passé une nuit compliquée. J’ai été malade donc ce n’était pas facile. J’ai essayé de donner tout ce que j’avais ce matin et ça passe. Ce soir, j’aurais une autre chance d’aller plus vite et je vais tout faire pour bien la saisir. Et pourquoi ne pas aller chercher quelques dixièmes et me rapprocher le plus possible de la finale ? Tout est possible.
Comment as-tu abordé cette course après cette nuit compliquée dont tu parles ?
Quand je me suis levé ce matin, j’étais un peu stressé et puis en arrivant à la piscine, j’étais motivé et j’avais l’envie d’en découdre. Ça m’a donné une force supplémentaire et je n’ai pas travaillé après les championnats de France pour rien. Me qualifier pour les demi-finales était un véritable objectif. Il est atteint et ce soir je vais pouvoir être plus serein et me faire plaisir.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Seras-tu plus relâché ce soir ?
Je vais tenter de profiter de l’ambiance de la piscine et aborder cette course plus sereinement, d’autant que je me sens mieux. Je vais tout faire pour battre un maximum de personnes et me rapprocher de mon meilleur temps. Je vais tout mettre en œuvre pour réaliser une belle course et je pense que ça peut être mieux que ce matin.
Vous êtes nombreux en équipe de France à participer pour la première fois à une compétition internationale en grand bassin. Était-ce important de montrer que tu avais véritablement ta place en accédant aux demi-finales ?
C’est ce que j’avais dans la tête. Je ne voulais pas venir uniquement pour nager en séries. C’était important de montrer que j’étais présent. Je n’ai pas encore le niveau que j’avais aux championnats de France. Mais les courses ne sont pas abordées de la même manière aux Euro. Ce n’est pas tant le chrono qui importe, mais simplement se placer parmi les seize premiers. C’est un soulagement d’être en demi-finale et ça me conforte dans l’idée que je dois être prêt dans deux ans tout en montrant petit à petit que je peux avoir ma place.
Recueilli à Glasgow par J. C.