Première journée et déjà deux médailles pour les nageurs d’eau libre tricolores aux Euro de Glasgow. Axel Reymond a décroché l’argent du 5 km devant Logan Fontaine, médaillé de bronze. Marc-Antoine Olivier, le troisième français engagé à pris la septième place. Un bilan forcément satisfaisant pour Stéphane Lecat, directeur de la discipline à la FFN.
Quel bilan dresses-tu de l’entrée en lice des nageurs tricolores ?
Le bilan des garçons est satisfaisant même si on aurait bien aimé décrocher la victoire. Beaucoup de nations signeraient pour obtenir deux médailles sur une même course. Je suis content pour Axel parce que ça récompense le travail de vitesse qu’il a entrepris cette saison. Je tiens à saluer le travail de son entraîneur, Magali Merino, qui a accepté de changer ses habitudes. Je remercie aussi beaucoup Philippe (Lucas) qui a partagé ses connaissances avec eux lors d’un stage de deux semaines. Je suis également heureux pour Logan (Fontaine) et c’est un beau symbole suite au décès de son entraîneur Éric Boissière en début d’année.
Axel a réalisé d’importants progrès en vitesse.
Il ne faut pas oublier qu’Axel a nagé 3’54 au 400 m il y a trois ans, 15’18 au 1 500 m et 7’57 au 800 m nage libre en grand bassin. Il avait un peu oublié ses qualités-là et tout le monde disait qu’il n’avait pas de vitesse mais ce n’était pas vrai. Il avait juste besoin de le travailler à l’entraînement et c’est ce qui a été fait cette année.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
A-t-il franchi un cap ?
Il a franchi un cap et il revient dans la course à la qualification olympique sur 10 km alors que la saison passée, il était identifié comme nageur de 25 km, une distance qui n’est pas aux JO.
Comment Marc-Antoine Olivier a-t-il vécu sa septième place ?
C’est difficile pour lui parce que je peux vous dire qu’il est très en forme, mais il n’a peut-être pas choisi la meilleure option tactique et la combinaison ne le favorise peut-être pas non plus. C’est un champion, il adore gagner et aujourd’hui ce n’est pas facile. On va l’aider et l’accompagner.
Que penses-tu des combinaisons néoprènes ?
Je ne suis pas fan de ces combinaisons. J’aurais préféré que tout le monde nage en tissu et peut-être que le résultat aurait été différent et qu’on aurait fait un triplé.
Recueilli à Glasgow par A. C.