À 22 ans, Nans Roch est en passe de connaître sa première sélection en équipe de France A. En séries du 200 m papillon, l’Antibois a devancé Jordan Coelho en 1’57’’84 et a donc réalisé les minimas (1’58’’11). Mais, loin de s’en contenter, il espère désormais remporter le titre de champion de France ce soir.
Comment as-tu abordé cette course ?
J’ai abordé cette course avec pas mal de stress parce que ce n’est pas évident de devoir réaliser les critères dès le matin. Au 100 m, je sens que je suis bien et qu’il m’en reste. Ça pique un peu dans les derniers mètres mais c’est assez logique. Je suis très content de réaliser le temps de qualification, même si je suis un peu déçu pour Jordan (Coelho, son partenaire d’entraînement) qui échoue pour très peu.
Tu es parti assez vite. Était-ce la meilleure solution pour pouvoir réaliser les minimas ?
Je pense que c’était la bonne stratégie. Je préfère toujours être devant parce que je n’ai pas le meilleur finish des engagés. J’ai fait la course qu’il fallait ce matin.
Te sentais-tu capable d’accrocher un tel chrono ?
Je pensais que ça allait être difficile, mais c’était l’objectif fixé depuis un an. Malgré tout, je ne suis pas encore qualifié et je dois encore terminer dans les quatre ce soir. J’ai fait le plus dur, mais je ne vais rien lâcher et j’espère être pleinement satisfait après la finale.
Nans Roch. (Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire)
Comment vas-tu appréhender cette finale ?
Je vais aborder cette course comme une finale. Une finale, ça se gagne. Et comme j’ai réalisé les minimas ce matin, le plus important est vraiment d’aller chercher le titre. Si je peux encore améliorer mon chrono, ce que je pense, ce sera très bien, mais je vais d’abord me concentrer sur la victoire.
À Antibes, avec Franck Esposito, ton entraîneur et Jordan Coelho, spécialiste du 200 m papillon comme toi, tu es bien entouré.
C’est sûr que Franck sait de quoi il parle quand il nous prépare pour le 200 m papillon à l’entraînement. Jordan a également été champion de France de l’épreuve pendant de nombreuses années et il m’a bien aidé l’année dernière lorsque je l’ai rejoint à Antibes. Il y a quelques années, c’est lui que je voulais battre et il m’a permis de progresser, c’est une évidence.
Tu vas sans doute intégrer l’équipe de France A pour la première fois.
Ce serait incroyable d’intégrer l’équipe de France A pour la première fois. J’ai déjà vécu des compétitions internationales chez les juniors et je pense que chez les séniors c’est quelque chose d’incroyable. J’ai hâte de vivre ça si je valide ma qualification ce soir.
Recueilli à Saint-Raphaël par J. C.