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Cinquième de l’épreuve d’ouverture d’équipe libre derrière l’Italie (90,83 points), mais devant la Grèce (86,03 points), l’équipe de France (86,46 points) de natation artistique a idéalement lancé ses championnats d’Europe, confirmant par la même les progrès entraperçus tout au long du printemps. Une entame prometteuse confirmée par la capitaine Solène Lusseau.

La place est convaincante, mais la prestation entachée de quelques maladresses. Partages-tu cette analyse ?

Tout à fait ! Mais à notre décharge, les conditions n’étaient pas évidentes…

C’est-à-dire ?

La musique était forte en surface, mais faible sous l’eau. Forcément, ça nous a un peu perturbé. Certaines filles, les plus jeunes, ont éprouvé des difficultés à s’adapter à ces conditions. L’avantage, c’est qu’on aura une seconde chance demain, en finale (samedi 4 août, 13h30, ndlr). Les fautes que nous avons commises aujourd’hui seront faciles à éviter demain.

(Deepbluemedia)

Malgré tout, l’entame du ballet était très convaincante.

C’est sans conteste le point positif de notre prestation. Nous sommes très bien rentrées dans le ballet et c’est une bonne chose pour le reste de la compétition. Sans cela, ça aurait été plus compliqué pour la suite.

Est-ce qu’il y avait de l’appréhension avant d’entrer en lice, notamment à l’égard des Grecques, vos principales rivales dans cette épreuve ?

Enormément ! On se sent plus fortes que les Grecques, mais on savait que ce serait difficile de passer devant. Malgré tout, on ne voulait pas rater notre compétition sachant qu’il s’agit de la première étape dans l’optique de la qualification olympique. A nous maintenant de répondre présent !

Eve Planeix, voltigeuse de l'équipe libre (Deepbluemedia).

Ce que vous avez pleinement réussi à faire tout au long du printemps, notamment lors World Series en Grèce.

Ça reste un moment très particulier de la saison. On a fait le plein de confiance en allant affronter les Grecques chez elles. D’autant plus que les juges nous ont mis devant. On a prouvé que notre équipe pouvait être très performante. Mais ce n’est pas une fin en soi. L’objectif, c’est de reproduire cette performance à Glasgow.

En l’absence de Marie Annequin, tu es la capitaine de l’équipe libre de l’équipe de France. De quelle manière abordes-tu ce rôle ?

J’ai quasiment le même âge que les filles du ballet. C’est d’ailleurs l’une de nos forces. Nous sommes fraîches et volontaires. Au final, mon rôle consiste à contenir ces énergies et à faire en sorte que les filles se concentrent sur les bonnes choses.

Recueilli à Glasgow par A. C.

 

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