Championne de France du 100 m papillon en 58’’35 et qualifiée pour les championnats d’Europe de Glasgow (3-12 août) après avoir réalisé les minimas en série (58’’66), Marie Wattel a relevé le premier des challenges qui l’attendait cette semaine à Saint-Raphaël. Elle tentera maintenant de décrocher son sésame sur 100, 200 m nage libre et 50 m papillon.
Que retiens-tu de ta finale ?
Je suis un peu déçue du temps. J’aurais aimé nager 57 secondes. Il s’agit quand même de mon deuxième meilleur temps égalé, mais bon, ça n’est jamais facile de nager « seule ».
Doit-on comprendre que tu as le sentiment d’avoir manqué de concurrence ?
C’est peut-être un peu prétentieux de le dire comme ça, mais c’est vrai que c’est toujours mieux d’être poussé dans ses derniers retranchements. J’ai essayé de me motiver toute seule au moment de prendre le départ, mais après c’est devenu plus compliqué…
Malgré tout le contrat est rempli.
Oui, bien sûr, mais il faudra nager plus vite aux championnats d’Europe pour espérer quelque chose. Il n’y a pas de raison que ça se passe mal, mais il va quand même falloir se remettre au travail avant l’échéance estivale.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Quel regard portes-tu sur les nouvelles modalités de qualification ?
Personnellement, je trouve ça bien parce qu’on a parfois du mal à se mettre dedans en compétition. A commencer par moi (sourire)… Je sais que j’ai toujours des difficultés à tout donner le matin.
Qu’est-ce qui t’attend à présent ?
Il me reste à disputer le 200 et le 100 m nage libre ainsi que le 50 m papillon. Si je peux me qualifier sur l’aller-retour, ce serait bien. Après, le gros challenge, ce sera de se qualifier sur 50 m papillon car le temps du matin est assez relevé.
Recueilli par A. C. à Saint-Raphaël