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Soixante ans après le sacre de Jean Boiteux aux JO d’Helsinki et huit ans après celui de Laure Manaudou à Athènes, Camille Muffat a offert à la France le troisième titre de son histoire sur 400 m nage libre. A Londres, la Niçoise de 22 ans a pleinement assumé son statut de favorite en domptant les ardeurs de l’Américaine Allison Schmitt, par ailleurs couronnée sur 200 m nage libre devant l’élève de Fabrice Pellerin. Deux ans après avoir renoncé à la polyvalence du quatre nages pour se concentrer sur le crawl, Camille Muffat s’est hissée au sommet de la natation mondiale en révélant l’étendue d’un talent que l’on devinait taillé pour les joutes olympiques.

Entretien réalisé à Londres en juillet 2012

Camille, qu’avez-vous ressenti en remportant la médaille d’or du 400 m nage libre ?

Maintenant, c’est un peu plus concret, mais il m’a fallu plusieurs jours pour en prendre vraiment conscience. Je savais que j’avais gagné, mais j’ai eu du mal à l’intégrer.

Et sur le podium ?

Il y a tellement d’émotions… C’est difficile de mettre des mots dessus… Mais il y a eu comme un soulagement. Après tant de travail, cette médaille est venue récompenser tout mon investissement. Alors oui, c’était quand même un soulagement, même si j’avais la certitude d’en être capable.

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