Alors que dans la série précédente Mary-Ambre Moluh était passée à un centième du record de France du 50 m dos détenu depuis 2018 par Béryl Gastaldello (27’’86), la Guyanaise Analia Pigree a réussi à rafraîchir cette marque (27’’81). Une magnifique performance pour la jeune dossiste (19 ans) qui était déjà passée à 25 centièmes de la qualification olympique sur 100 m dos en début de semaine.
Quelle performance !
Je ne m’y attendais pas. C’est toujours compliqué de se mettre dans la course le matin. Passer sous les 28 secondes, réaliser mon meilleur temps et battre le record de France de l’épreuve, c’est énorme ! Je félicite Mary-Ambre (Moluh) aussi. Elle est de 2005 et elle réalise une superbe performance (27’’86 dans la série précédente).
Peux-tu te présenter brièvement ?
Je viens de Guyane et depuis cinq ans je m’entraîne à Font-Romeu avec Philippe Schweitzer. C’est un endroit que j’aime beaucoup, en montagne. Ce n’est pas la même chose que la Guyane (rires), mais j’apprécie m’entraîner là-bas.
As-tu mis du temps à t’adapter ?
Il m’a fallu un temps d’adaptation lors de mon arrivée en métropole. J’ai découvert la neige, un autre rythme de vie. Mais cela fait désormais cinq ans et je me suis bien acclimatée, c’est magnifique de nager là-bas.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Que représente ce record de France ?
C’est énorme de battre le record de Béryl (Gastaldello). Elle m’a battue sur le 100 m dos et c’est pas mal de la battre sur ce 50 m dos. C’est fou !
Cela donne forcément des ambitions pour la suite et notamment pour Paris 2024.
J’espère m’y qualifier sur le 100 m dos. Je suis passée à 25 centièmes de la qualification pour Tokyo en début de semaine et je pense que ça passera pour Paris 2024.
Recueilli par J. C.