Anna Santamans se défait rarement de son sourire, même quand les choses ne tournent pas en sa faveur. A Londres, pour l’ultime après-midi de compétition (dimanche 22 mai), la Niçoise a bien été obligée d’admettre qu’elle n’était pas encore tout à fait au niveau des meilleures sprinteuses européennes. Quatrième du 50 m nage libre, sa course fétiche, en 24’’81, la Française n’en demeure pas moins convaincue de disposer des qualités pour bousculer la hiérarchie.
Anna, comme tu l’avais suggéré à l’issue des demi-finales (samedi 21 mai), la Danoise (Jeanette Ottesen) avait bien caché son jeu.
Oui et en plus elle a joué l’intox en faisant croire qu’elle était malade. Mais bon, il fallait s’y attendre, c’est une grande nageuse qui a déjà nagé nettement plus vite moi.
Aucun regret donc ?
Compte-tenu de mon état de fraîcheur, il aurait été difficile de nager 24’’6. N’oublions pas que nous ne sommes qu’à un gros mois des championnats de France de Montpellier, alors non, je n’ai aucun regret, même si j’espérais réussir à accrocher davantage les filles devant moi.
En termes d’expérience, cela demeure néanmoins très positif.
C’est sûr que j’ai la chance de pouvoir disputer des finales européennes à chacune de mes apparitions continentales. En revanche, ça ne m’est encore jamais arrivé sur une finale mondiale. J’espère pouvoir me faufiler en finale à Rio en espérant que l’expérience accumulée à l’occasion de ces Euro me soit bénéfique !
Recueilli à Londres par A. C.
