Sixième de la finale du 50 m nage libre (24’’58), Anna Santamans était heureuse de la régularité affichée durant ses trois courses à Budapest. À l’heure de dresser le bilan de sa saison, la sprinteuse voulait retenir sa progression et le plaisir pris durant cette compétition. En espérant revenir plus forte l’année prochaine pour les championnats d’Europe de Glasgow.
Que vas-tu retenir de ces championnats du monde ?
Je suis arrivée sur ces championnats du monde en étant en forme, mais sans savoir ce que ça donnerait. L’attente a été longue toute la semaine, mais finalement les chronos sont bons. J’aurai malgré tout aimé nager un peu plus vite, parce que je pense que j’en étais capable, surtout après ma demi-finale d’hier. J’étais assez crispée et je pensais qu’avec un peu plus de relâchement ce soir le temps serait meilleur. Finalement, il y avait autant de crispation qu’en demi-finale. Mais la compétition a été belle, j’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai passé de très bons moments avec cette équipe de France. C’est ce que je vais retenir avant de partir en vacances.
As-tu eu de meilleures sensations qu’hier ?
Je ne me suis pas vraiment sentie mieux qu’hier. Avant de partir pour la chambre d’appel, je me suis aperçue que mon bonnet était cassé donc ça ne m’a pas mise en confiance. À l’échauffement, je me sentais bien mais mon départ n’est pas très bon et j’ai douté. J’avais vraiment envie de battre toutes ces filles. Finalement, je n’y suis pas arrivée puisque je prends la sixième place à égalité avec deux nageuses. Mais je confirme mon classement d’hier et être sixième mondiale, c’est déjà beau.
KMSP/Stéphane Kempinaire
Que te manques-t-il encore pour progresser dans la hiérarchie ?
Du travail. Nous avons mis en place un travail axé sur le sprint uniquement depuis les championnats de France de Strasbourg en mai dernier et je sens que ça a été bénéfique et que j’ai bien progressé. J’espère que l’année prochaine je vais pouvoir partir sur ces acquis et ajouter beaucoup d’expérience. Ça donnera de belles choses aux championnats d’Europe.
Appréhendes-tu tes courses avec plus de sérénité que par le passé ?
Le sommeil reste le point un peu critique. J’ai toujours du mal à m’endormir avant une grande compétition mais quand j’arrive à trouver le sommeil, c’est déjà une bonne chose et ça annonce du positif. Je vais encore travailler là-dessus pour arriver avec une énorme confiance derrière le plot et l’envie de tout casser.
Recueilli à Budapest par J. C.