Troisième chrono des demi-finales du 50 m nage libre (24’’83), sa distance de prédilection, Anna Santamans entend désormais confirmer ses belles dispositions dès demain (dimanche 22 mai), en finale.
Anna, es-tu satisfaite de ta demi-finale ?
Quand j’ai vu les temps de la première demi-finale, ça m’a quelque peu détendue. Au final, mon chrono n’est pas ahurissant, il y a encore quelques petits points à améliorer, notamment mon départ…
En effet, tu as semblé quelque peu « scotché » au plot lorsque le starter a lancé la course.
Je sors toujours un peu en retard sur mes adversaires. Le départ, ce n’est vraiment pas ma qualité première (elle sourit)… Après, contre des nageuses de niveau international, ça me complique sérieusement la tâche.
Ce troisième temps des demies te donne-t-il des idées pour la finale ?
Je ne peux pas nier le contraire, mais je dois rester concentrée sur moi et surtout ne pas regarder mes rivales. De toute façon, c’est comme ça que j’ai réalisé mes meilleures performances alors je sais ce qu’il me reste à faire !
As-tu un objectif chronométrique en tête ?
Non ! J’espère simplement n’avoir aucun regret à l’arrivée !
Tu ne vises donc pas le record de France, que tu avais frôlé aux championnats de France de Montpellier.
Honnêtement, non (sourire)… Je sors d’un très gros mois de travail et je sens bien que ça tire de partout. On n’est jamais à l’abri d’une surprise, mais je n’ai pas envie de me focaliser sur un temps car en général, c’est comme ça que je me crispe !
Contrairement à d’autres nageurs de l’équipe de France, la concurrence dans ton épreuve est très relevée. Est-ce une bonne chose dans la perspective de Rio ?
J’ai remarqué que le plus souvent je sors mes meilleures courses lorsque la concurrence est relevée, donc oui, c’est une très bonne chose de se confronter à l’élite européenne.
Recueilli à Londres par A. C.