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Septième du 10 km des championnats d’Europe de Budapest, au contact des cadors continentaux quasiment jusqu’à l’arrivée, Axel Reymond, 27 ans, a idéalement lancé sa compétition. Dimanche (16 mai), le Francilien tentera de décrocher un troisième titre continental sur 25 km (après ceux de Berlin en 2014 et Hoorn en 2016, ndlr).

Le moins que l’on puisse dire, c’est que tu viens de réussir une très belle entrée dans ces championnats d’Europe. Partages-tu notre impression ?

Oui, absolument ! Je suis très content de ce 10 km. J’étais bien, mais il m’a manqué de la vitesse dans les 500 derniers mètres pour accrocher les meilleurs et suivre leur rythme. Honnêtement, je ne m’attendais pas à faire top 10.

C’est en tout cas très encourageant dans la perspective du 25 km de dimanche (16 mai).

C’est sûr que ça me met en confiance. D’autant que le 10 km, ce n’est vraiment pas ma spécialité, mais là, j’ai réussi à me placer au dernier tour. Je pense que la concurrence a commencé à se méfier en me voyant résister. Ils savent que si je pars, ils auraient eu du mal à me rattraper. Peut-être que j’aurais dû miser sur une échappée. Après, le sprint, ce n’est pas moins point fort, mais je me suis battu jusqu’au bout.

(Photo : Deepbluemedia)

Comment s’est déroulée ta saison jusqu’aux Euro hongrois ?

Je me suis entraîné très dur jusqu’à cet hiver. Et puis, trois semaines avant Doha, voyant que j’étais un peu dans une routine répétitive et que j’avais du mal à progresser, j’ai décidé de changer quelque chose dans ma technique de nage avec mon entraîneur (Magali Mérino). Ça n’a pas été simple à gérer, mais la coupe du monde Doha a confirmé que j’allais dans la bonne direction.

Qu’entends-tu exactement par « changer quelque chose dans ma technique de nage » ?

Je suis passé de semi-rattrapé à presque opposition… Aujourd’hui, je sens les effets sur les muscles. Ça tire, mais ça vient progressivement.

Qu’est-ce qui a motivé cette décision qui est loin d’être anodine ?

La vitesse ! J’ai quand même l’ambition de me qualifier aux Jeux sur 10 km. Pour atteindre cet objectif, il importait que je change quelque chose pour gagner en vitesse et titiller les meilleurs.

(Photo : Deepbluemedia)

Travailler la vitesse, mais sans altérer ton endurance ?

Non, ce sont deux choses différentes ! La vitesse va me permettre de m’exprimer sur 10 km, mais je compte bien continuer de remporter des titres sur 25 km. On verra dimanche (16 mai) car cela fait longtemps que je n’en ai pas nagé, encore moins avec cette nouvelle technique.

A Budapest, Adrien Cadot

 

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