Après une journée d’isolement en chambre d’hôtel hier (mercredi 10 mars) en attente des résultats des tests Covid, l’équipe de France d’eau libre a pu participer aujourd’hui (jeudi 11 mars) à deux séances d’entraînement en mer pour préparer l’étape de coupe du monde de Doha (Qatar) programmée samedi (13 mars) et qualificative pour les championnats d’Europe de Budapest (mai 2021). Retour sur ce contexte sportif particulier avec Axel Reymond (AAS Sarcelles Natation 95), double champion du monde du 25 km.
Cette journée de confinement, sans natation, n’a pas été trop compliquée à gérer ?
Non, le staff nous avait fourni des exercices physiques pour que l’on puisse faire notre « petit sport ». Et le soir, quand nous avons été autorisés à sortir de nos chambres, j’ai été voir le kiné. Nous avons pris ça comme un jour de récupération, ce qui ne fait pas de mal après un long voyage en avion. Comme d’habitude, il faut savoir s’adapter et faire au mieux. Ce n’est pas handicapant pour le côté sportif, c’est surtout pour le mental que l’isolement peut être difficile.
C’était donc particulièrement appréciable de retrouver la mer ce matin ?
C’est vrai, ça fait du bien de re-nager ! Je connais déjà le site, nous y avons nagé l’année dernière. L’eau est un peu salée, ça irrite un peu la gorge, mais rien d’insurmontable. Il fait beau, il fait chaud, un peu de vent, des petites vagues, les conditions sont idéales. J’étais bien dans l’eau, on verra ce que ça donne samedi sur la compétition.
(FFN/Florian Lucas)
Dans quel état de forme arrives-tu sur cette compétition ?
Je sors d’un gros stage et d’une semaine d’affutage. Même si l’on n’a pas préparé cette compétition comme un objectif majeur (avec Magali Merino, son entraîneur), on veut faire quelque chose de bien ici à Doha.
Quel sera l’objectif sportif ?
Top 16 ! Cela me permettrait de me qualifier sur le 25 km des championnats d’Europe (Budapest, mai 2021). Mais pourquoi pas faire un peu mieux ? On va voir.
(FFN/Florian Lucas)
Quel sera ton programme pour la suite de la saison ?
Les championnats d’Europe, si je suis qualifié, et des étapes de coupe du monde, si elles sont maintenues malgré la situation sanitaire. J’aimerais disputer le circuit des marathons sur 10 km et celui des ultra-marathons sur les très longues distances.
A Doha, Florian Lucas