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Onzièmes des éliminatoires du duo technique et qualifiées pour la finale de dimanche 16 juillet, les sœurs Tremble, Charlotte et Laura, étaient satisfaites de leur prestation. À l’image de leurs entraîneurs, Julie Fabre et Margaux Chrétien.

Julie, qu’as-tu pensé de la prestation des sœurs Tremble ?

Julie Fabre : Elles pouvaient difficilement faire mieux, même si techniquement elles n’ont pas tout réussi. Ce qui est remarquable c’est qu’elles y ont mis beaucoup d’énergie. Ce n’est pas forcément évident sur de grands événements comme celui-là, pour leur première compétition de cette envergure chez les séniors. Elles n’ont jamais été sur la réserve. C’est une de leur grande qualité et ça leur servira pour la suite de leur carrière.

As-tu eu besoin de leur parler davantage que d’habitude ?

J. F. : Je les entraîne depuis trois ans et nous avons une routine qui est bien en place. Il n’a pas été utile de leur parler davantage que d’habitude. Je ne change pas de comportement par rapport à l’entraînement en arrivant en compétition. Je les motive et les recentre sur ce qu’elles ont à accomplir, sans que ce soit très différent.

Margaux, en tant que jeune retraitée, qu’as-tu tenté de leur apporter ?

Margaux Chrétien : Je pense que ma présence les a rassurés, d’autant que c’est le duo que j’ai nagé l’année dernière avec Laura (Augé). Je trouve qu’elles ont vraiment bien assumé leur nouveau statut. Ce n’était pas évident pour des filles encore juniors de nager aux championnats du monde sénior dans une piscine impressionnante, avec la chorégraphie des Jeux Olympiques.

Margaux Chrétien et Julie Fabre encouragent les soeurs Tremble pendant leur duo technique à Budapest. (Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire).

Pourquoi avoir repris la chorégraphie de l’an passé ?

J. F. : Un duo technique est extrêmement complexe et demande du temps. Nous avons décidé de reprendre la chorégraphie des Jeux Olympiques pour tout de suite se mettre au travail et se concentrer sur les points techniques plutôt que sur une création.

Margaux, comment as-tu vécu cette expérience en tant qu’entraîneur ?

M. C. : De nombreux souvenirs refont bien évidemment surface. C’est étrange d’être là sans avoir le stress de la chambre d’appel, le moment où l’on se place pour la marche d’arrivée. Plusieurs fois, j’ai dû me dire que ce n’était pas moi qui allait dans l’eau. C’est complétement différent de vivre la compétition dans ce costume d’entraîneur, mais ce n’est pas non plus évident. Quand elles sont dans l’eau, on ne fait pas les malines.

J. F. : Je suis très contente que Margaux soit là. J’apprécie beaucoup de lui transmettre mes connaissances. Et d’ailleurs, c’est réciproque, parce qu’elle a également des choses à m’apporter. Elle sort d’une pratique très récente et elle a des sensations beaucoup plus fraîches que les miennes et c’est plus clair dans sa tête. Pour les filles, c’est une valeur ajoutée et c’est très intéressant.

Recueilli à Budapest par A. C.  (avec J. C.)

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