Le numéro Spécial relève olympique consacré à la génération de nageurs qui représentera la France aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 est désormais disponible ! A cette occasion, et en concertation préalable avec la Direction technique nationale, nous avons rencontré dix-neuf athlètes d’avenir (dans l’ordre alphabétique) : Julien Bérol, Kyllian Brenon, Tommy-Lee Camblong, Océane Carnez, Sergueï Comte, Justine Delmas, Lucie Delmas, Joana Desbordes, Louise Lefebvre, Antoine Marc, Léon Marchand, Adrien Musart, Yohann Ndoye Brouard, Marine Nectoux, Lison Nowaczyk, Célia Pinsolle, Hugo Sagnes, Lucile Tessariol et Mewen Tomac. De par leurs performances, leur détermination et leur état d’esprit, ces dix-neuf champions en herbe ont la chance d’apparaître dans ce numéro. Rien ne leur garantit cependant une participation aux Jeux Olympiques. Avant Paris, il y aura Tokyo et d’ici 2024 bien des embûches se dresseront sur leur parcours. L’apprentissage du haut niveau est à ce prix.
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portrait n°10 : Antoine Marc
« En décrochant ma première médaille en élite, le bronze sur 200 m brasse aux derniers championnats de France de Saint-Raphaël, réussissant notamment à mieux gérer mon troisième 50 mètres, j’ai compris que je tenais – enfin - le bon bout », commence d’emblée le neveu de Laëtitia Choux (troisième au titre du relais 4x200 m nage libre aux championnats d’Europe d’Helsinki en 2000, ndlr). Dix-huit ans après ses premiers pas à quatre pattes dans une pataugeoire d’Epinal, ce fils d’un triathlète est en train de se faire un nom : « Très tôt, mon père m’a fait évoluer entre des structures solides, comme des cerceaux, par exemple. De 8 à 10 ans, j’ai même disputé des petites compétitions de triathlon « Tri Kids ». Mais, au final, après avoir aussi essayé rapidement le judo, je me suis définitivement orienté vers la natation. Je me suis rapidement rendu compte que je nageais plus vite que mes copains. L’eau, c’est un peu mon second milieu naturel. Je m’y sens bien. Du coup, ça m’a donné envie de travailler pour rester devant. Pour ce qui est de la spécialité, ça remonte aussi à mon jeune âge. Très vite, on m’a dit que je ferais un bon brasseur parce que j’avais un ciseau naturel. Comme j’avais de la caisse, j’ai petit à petit glissé vers le 200 m brasse ». Aujourd’hui, même s’il pêche encore en dos, le Spinalien brasse aussi de bons résultats sur le 400 m 4 nages : « A long terme, cette course pourrait me convenir. Qui sait ? En attendant, je vais essayer d’accrocher une sélection olympique pour les Jeux de Tokyo en 2020 en brasse. » Et l’édition de Paris en 2024 ? « Il est encore un peu tôt pour y penser. » En attendant, cet étudiant en Première année de LEA, fan de grosses cylindrées, turbine dare-dare. Régulièrement, « Tonio », comme le surnomme ses amis, surfe aussi sur YouTube pour observer la technique et les coulées « de deux ou trois Japonais dont j’ai oublié le nom » et du Russe Anton Chupkov (21 ans), déjà champion d’Europe sur 200 m brasse. « L’an dernier, j’ai raté un podium européen junior à 9/100ème près. Avec mon record personnel, j’aurai pu faire troisième. Je ne suis pas prêt de l’oublier et de m’en servir pour aller encore plus vite ».
Sophie Greuil
(KMSP/Stéphane Kempinaire).
ANTOINE MARC
Né le 21 mars 2000
A Epinal
Club : Mulhouse Olympique Natation
Entraîneur : Lionel Horter
Record personnel : 2’13’’93 sur 200 brasse aux championnats de France de Saint-Raphaël en 2018.
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