Ils seront 19 à représenter les couleurs de l’équipe de France de natation course à Otopeni (Roumanie), pour les championnats d’Europe petit bassin, du mardi 5 au dimanche 10 décembre 2023, avec une grande soif de médailles. Tour d’horizon des chances tricolores sur cette semaine roumaine.
Maxime Grousset, Béryl Gastaldello, Florent Manaudou, Mewen Tomac ou encore Charlotte Bonnet. Voilà des noms qui auront de quoi faire vibrer les Français tout au long de la semaine pour les Euro petit bassin d’Otopeni, dans la banlieue proche de Bucarest. La compétition, à suivre en direct sur France Télévisions tous les soirs à partir de 17h, représente pour tous un petit pion dans l’année olympique en grand bain, certes, mais elle est aussi une occasion d’engranger expérience et émotion. Toujours emmenés par ses deux capitaines, Florent Manaudou et Charlotte Bonnet, les Bleus des bassins auront de beaux faire-valoir, à la vue des performances établies lors des championnats de France de Chartres, début novembre, mais aussi des derniers championnats du monde de Fukuoka cet été.
Maxime Grousset et Mewen Tomac en têtes d’affiche
Le néo-champion du monde, Maxime Grousset, aura à cœur de valider sa mainmise récente sur le 100 m papillon, tout en confirmant sur le 100 m nage libre et sur les épreuves de sprint. Pour Mewen Tomac, auteur pour la troisième fois consécutive du triplé 50-100-200 m dos aux championnats de France (petit et grand bassin), c’est l’occasion d’aller chercher sur ces mêmes disciplines – ainsi que sur 200 m 4 nages – une première médaille internationale, voire mieux. Le tout avec, à ses côtés, comme toujours, Yohann Ndoye Brouard, lui aussi grande chance de breloque en Roumanie. Quant à Florent Manaudou, le triple médaillé olympique EN INDIVIDUEL sur 50 m nage libre (or à Londres, argent à Rio et Tokyo) voudra prouver qu’il faut encore compter sur lui après des derniers Mondiaux manqués. Enfin, avec une belle densité en demi-fond (Pacome Bricout, Damien Joly, David Aubry), la France pourra se targuer d’un beau panel. La curiosité sera du côté de Roman Fuchs, auteur de superbes performances lors des championnats de France d’Angers. Il fera partie des sérieux candidats sur le 200 m.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Béryl Gastaldello emmène le collectif féminin
Elle a été stratosphérique tout au long des derniers championnats de France, en s’adjugeant la bagatelle de cinq titres individuels et autant de minima. Sacrée sur 50-100 m nage libre, sur 50 m papillon, sur 100 m dos, ainsi que sur 100 m 4 nages, elle a épaté en paraissant intouchable, loin devant ses rivales. Des performances qui encouragent la vice-championne du monde de janvier dernier à Melbourne à maltraiter la concurrence européenne avec ses coulées d’une redoutable efficacité.
Anastasiia Kirpichnikova aussi peut prétendre à retrouver des titres européens qu’elle avait conquis en 2019. Alors autrice d’un triplé 400-800-1500 – comme lors des derniers championnats de France –, elle sera une nouvelle fois une redoutable concurrente sur la scène du demi-fond européen. Il en sera de même pour Charlotte Bonnet. Capitaine émérite et de retour au crawl, la Niçoise déploiera ses ailes en nage libre et en 4 nages pour retrouver le goût d’une médaille européenne individuelle. Le dos français reste une nouvelle fois bien représenté sur un grand championnats avec les 4 Fantastiques, Pauline Mahieu, Analia Pigrée, Emma Terebo et Mary-Ambre Moluh.
Enfin, la curiosité sera du côté de Lucile Tessariol sur 400 m, qui valide sa première sélection individuelle avec l’équipe de France, ainsi que le retour de Lara Grangeon De Villèle en équipe de France bassin.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Découvrez la sélection complète de l’équipe de France à Otopeni* : (*Logan Fontaine a décidé de faire l’impasse sur ces championnats)
