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Vice-champion de France du 100 m dos (53’’95) dans le sillage de Mewen Tomac (53’’46), Yohann Ndoye Brouard n’était toutefois pas satisfait de sa finale, de ses sensations, de son chrono et d’un résultat qui ne lui permet pas de lorgner en direction des Jeux olympiques de Tokyo. Ce n’est toutefois que partie remise. Le nageur de Michel Chrétien à l’INSEP a encore jusqu’au 21 mars 2021 pour tenter de claquer les 53’’34 qui lui permettront de poinçonner son ticket pour le Japon.

Que retiens-tu de cette finale ?

Que ça a été dur, très dur (il soupir) ... Je crois que le 200 m dos d’hier (jeudi 10 décembre) a laissé beaucoup de traces. J’ai eu du mal à l’encaisser. Ce soir, j’ai bien senti que ça ne répondait pas. Au final, je m’incline.

Ce fut malgré tout un beau combat. Ne peut-on pas dire que c’est le métier qui rentre ?

Oui, peut-être, mais ce qui m’embête, c’est que j’étais particulièrement crispé. En série, j’ai nagé cinq dixièmes moins vite, mais j’étais beaucoup plus relâché. Mais là, je n’ai pas réussi à me détendre.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Est-ce lié à la pression des critères de sélection ou aux contraintes sanitaires qui encadrent le déroulement de ces championnats de France ?

Non, je ne pense pas que ce soit lié aux critères ou au contexte sanitaire. C’est juste que je suis passé à côté. Je n’ai pas été bon. Voilà, c’est tout !

L’émulation des garçons sur les épreuves de dos aurait malgré tout pu contribuer à te tirer vers le haut.

Bien sûr que ça me tire vers le haut ! J’adore la confrontation, mais ce soir, je n’ai pas été à la hauteur.

Recueilli à Saint-Raphaël par A. C.

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