A l’occasion de la troisième et dernière étape du FFN Golden Tour-Camille Muffat à Marseille (4-6 mars), Camille Lacourt s’est confié sur son rôle de parrain de la Nuit de l’Eau qui se tiendra dans toute la France le samedi 12 mars.
La Nuit de l’Eau célèbrera sa neuvième édition le 12 mars . Ce sera, quant à vous, la seconde fois que vous endossez le costume de parrain. Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette opération caritative ?
Les raisons sont les mêmes que l’année dernière. L’eau, c’est ma vie ! J’y consacre l’essentiel de mon temps et j’y passe plus de cinq heures par jour. Alors ça me tient à cœur de promouvoir mon sport et de faire venir le plus de monde dans une piscine pour récolter des fonds pour les enfants du Togo. D’autant que les chiffres sont bons. J’espère d’ailleurs que l’on dépassera les 250 000 € de dons cette année !
Ce rôle semble vous tenir à particulièrement cœur.
J’ai toujours aimé utiliser mon image pour soutenir des causes qui servent à quelque chose. Donc lorsque l’on m’a proposé cette mission, je l’ai acceptée sans hésiter. C’est non seulement un très beau projet, mais aussi une opération très concrète. Voilà pourquoi j’essaie, à l’instar de Laury Thilleman (la marraine de la Nuit de l'Eau, ndlr), de faire mousser l’événement.
N’est-ce pas valorisant d’être ainsi poussé sur le devant de la scène pour défendre une noble cause ?
Honnêtement, je n’y ai absolument pas pensé lorsque l’on a fait appel à moi ! J’ai surtout pensé aux enfants, à l’eau potable et la natation. Malgré tout, je mentirais en prétendant que ce n’est pas valorisant d’être l’une des têtes d’affiche de la natation française. Surtout quand on voit tous les grands champions qu’il y a aujourd’hui (il sourit)…
D’ailleurs, on imagine sans peine le plaisir que les enfants doivent prendre à côtoyer un champion de votre envergure.
C’est vrai que l’année dernière, l’ambiance avait été particulièrement agréable. A tel point que je ne devais faire qu’un passage d’une heure et demie et que j’étais finalement resté trois heures dans l’eau. Je m’étais régalé et j’espère que cette année encore, le public et l’ambiance seront au rendez-vous.
Et puis, c’est aussi l’occasion de promouvoir la natation.
En effet, il est primordial de rappeler que l’apprentissage de la natation est une nécessité. Il y a le plaisir d’évoluer dans l’eau, mais aussi la sécurité.
Envisagez-vous de réitérer ce genre d’apparition à l’issue de votre carrière ?
Oui, ça me plaît beaucoup d’aller aider et de voir ce qui se passe à côté. Donc oui, c’est quelque chose qui me tient à cœur et que je referais si l’occasion se présente, évidemment.
Sur le plan sportif, à présent, qu’attendez-vous de votre participation à l’étape marseillaise du FFN Golden Tour-Camille Muffat ?
Pas grand-chose (il sourit)… Je suis encore fatigué par l’entraînement, donc je vais essayer de faire de belles courses sans me préoccuper des chronos. Et puis, je commence à avoir quelques années au compteur alors je sais qu’il me faut un peu plus de temps que par le passé pour me sentir à 100%.
As-tu le sentiment d’être monté en puissance sur les différentes étapes du FFN Golden Tour ?
Pour l’instant oui, mais ce sont surtout des compétitions de travail qui permettent d’ajuster certains réglages et de peaufiner la préparation en vue des championnats de France de Montpellier (29 mars-3 avril). L’intérêt, c’est aussi de se confronter aux meilleurs nageurs tricolores. Or la compétition est toujours source d’enseignements.
Recueilli par A. C.