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Après la première semaine de compétition, le bilan est simple : une seule médaille au compteur pour l'équipe de France de Natation. Un maigre butin qui ne demande qu'à augmenter dans les prochains jours. Jeudi, l'eau libre et le plongeon en ont terminé avec leurs épreuves. Le second peut se targuer de ramener une breloque, tandis que le premier voit son chiffre nul. Une première depuis dix ans, c'était à Barcelone, en 2013.

 

  • Le relais français battu par plus fort en eau libre

Le constat est évident et staff, comme nageurs le savent, ces championnats ne sont pas bons. Aucune médaille n'est à déclarer après les cinq épreuves, jeudi, et la cinquième place du relais 4x1500 m. Il s'agit d'ailleurs ici du meilleur résultat pour le groupe de Stéphane Lecat sur cette semaine à Fukuoka. Avec Anastasiia Kirpichnikova, Logan Fontaine, Aurélie Muller et David Aubry, les Français ont longtemps été dans le coup pour la médaille - et même pour le titre, avant de subir un retour à la réalité par l'Italie, la Hongrie, l'Australie et l'Allemagne. Les Français terminaient cinquièmes, tout simplement moins forts que les autres nations. David Aubry, dernier relayeur du jour, dresse le bilan.

Aurélie Muller : "Je savais que les garçons allaient revenir derrière moi, normalement pas autant, mais j'ai essayé de tenir dans les pieds, mais ils sont vraiment très très forts. J'ai tenu l'Espagnol qui était devant moi et je donne un relais. J'ai fait le taff, tout le monde a fait le taff, mais la réalité est là. On est cinquièmes à beaucoup de secondes du podium, donc je suis très déçue."

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

David Aubry : "J'ai fait ce que je pouvais, j'avais de bonnes sensations et je me sentais assez bien dans l'eau. Je suis frustré de ne pas avoir fait la bagarre avec eux. Cela aurait été sympa au sprint. Il faut regarder la réalité en face, on finit cinquième aujourd'hui parce qu'on a pas le niveau, tout simplement. Il va falloir se remettre en question pour performer l'année prochaine. C'est chez nous, il faut montrer qu'on est là et malheureusement on est un peu au fond du trou. Cinquième en relais, aujourd'hui, c'est nul, il faut se le dire. On va bosser pour y remédier et on verra bien."

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

>> Pour revivre la journée avec l'équipe de France d'eau libre en vidéo, cliquez ici <<

 

  • Les poloïstes françaises qualifiées en huitièmes de finale malgré un revers face aux Etats-Unis

Il va encore falloir attendre pour changer "L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurais". Les Etasuniennes du water-polo ont tout simplement été injouables et ont maîtrisé les Tricolores, sans trop de solution face à l'omniprésence des triple championnes olympiques et quadruples championnes du monde en titre. L'équipe de Théodoros Lorantos n'a pas trouvé les armes pour perturber le jeu léché des joueuses de la bannière étoilée. Cependant, ce résultat est suffisant pour se qualifier en huitièmes de finale, étant donné la victoire du Canada face à la Chine plus tôt dans la journée. Une performance que souligne Juliette Dhalluin, élue meilleure joueuse lors du dernier match face à la Chine.

"On s'est battues jusqu'au bout, ce sont les championnes du monde en titre. On a fait beaucoup d'erreurs et puis on va regarder, analyser les erreurs que l'on a faite pour rebondir pour la suite. On a surtout analysé leur attaque et leur défense, avant le match, pour essayer de les contrer, mais c'est un très gros niveau en face, on a fait ce qu'on a pu. Il faut juste se battre et y croire. Cela va être un gros match en huitième. Evidemment on aurait voulu faire mieux mais on va tout faire pour aller chercher la qualification pour le top huit. On va se préparer à fond et récupérer."

 

  • Nastya Bayandina et Eve Planeix largement pénalisées en duo libre

Les blessures n'arrivent jamais au bon moment. Celle d'Eve Planeix à l'épaule en fait partie. Forfait avec sa récente partenaire, Nastya Bayandina, lors du duo technique, elle a ensuite participé malgré tout aux épreuves en équipes et au duo libre, jeudi soir. Tout ne s'est pas déroulé comme elles l'entendaient. Le duo français a obtenu deux basemarks (pénalités) sur sa présentation. Ce qui, grosso modo, leur soustrait environ douze points. Un gouffre. Déçues, dans l'incompréhension, elles ont tenu à réagir par l'intermédiaire de Nastya Bayandina.

"On ne sait pas trop ce qu'il se passe depuis plusieurs jours. Il y a des athlètes qui prennent des basemarks, on ne sait pas trop pourquoi. D'autres qui ne sont pas en finale. Là, on a aussi pris des basemarks, on ne sait pas pourquoi, j'espère que l'on va savoir. Nous sommes déçues du résultat. On aurait bien aimé terminer plus haut pour être plus satisfaite de la performance. C'est une leçon que nous prenons aujourd'hui. Dans l'eau, nous avons été assez bien, mais nous pouvons faire mieux. C'était la dernière épreuve, c'est dur de nager toute la compétition. Les championnats du monde sont d'un autre niveau. Nous sommes encore sur le chemin d'une meilleure connexion entre nous."

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Naïs Gillet et Juliette Landi s'arrêtent aux préliminaires du 3m

Après les déboires de Jules Bouyer et Alexis Jandard en demi-finale la veille à 3m, Naïs Gillet et Juliette Landi ne sont pas parvenues à relever la barre. Pourtant, la revenante Naïs est montée en puissance tout au long de son concours, jusqu'à terminer au 29e rang. Pour la jeune Juliette Landi, l'heure est à l'apprentissage. Pour ses premiers championnats du monde, son nom pointe au 42e rang. Le plongeon ressort de ces championnats du monde de Fukuoka avec une médaille de bronze conquise par Jules Bouyer et Alexis Jandard en 3m synchronisé.

Photo : Deep Blue Media

 

A Fukuoka, Louis Delvinquière

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