Troisième chrono des séries du 200 m nage libre (1’58’’54), qui plus est avec la manière, Charlotte Bonnet était satisfaite de se classer dans le sillage de la Néerlandais Femke Heemskerk (1’57’’91) et de l’Italienne Federica Pellegrini (1’57’’96). De quoi afficher de sérieuses ambitions pour les demi-finales de ce soir (vendredi 20 mai).
Charlotte, quelle analyse fais-tu de ton entée en matière ?
Cela s’est bien passé ! Je me suis tout de suite sentie bien dans l’eau. Il fallait nager 1’58’’ pour être avec les meilleures nageuses européennes de la spécialité. C’est exactement ce que je réussis à mettre en place !
Est-ce rassurant ?
Oui, ça fait du bien de sortir ce genre de performance, et puis je sens que je tire des bénéfices du 100 m nage libre disputé en début de semaine. Niveau vitesse, je suis bien ! En revanche, physiquement, j’ai encore un peu de mal à me relâcher. Passer du 100 aux 200 mètres, ça demande quelques ajustements parce que la configuration est très différente, mais même si je sais qu’il faudra accélérer en demi-finale, je me sens bien (sourire)…
On a le sentiment que tu es nettement plus à l’aise sur 200 mètres que sur l’aller-retour.
Je suis davantage dans ma zone de confort sur 200 mètres et je suis plus proche des meilleures que sur 100 m nage libre. Voilà pourquoi, j’ai à cœur de réaliser une belle performance en demi-finale avant de viser plus haut en finale, demain soir (samedi 21 mai).
Et concrètement, que vises-tu demain soir ?
Honnêtement, il y a de la place pour accrocher une médaille. Ça me permettrait de poursuivre ma préparation olympique en toute sérénité.
Recueilli à Londres par A. C.