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En dépit de sa victoire de prestige devant la championne olympique (Pékin 2008) et multiple championne du monde italienne Federica Pellegrini, la Niçoise Charlotte Bonnet n’a pas réussi à réaliser le temps de qualification olympique (1’56’’63) sur « son » 200 m nage libre. La nageuse de Fabrice Pellerin s’impose malgré tout en 1’56’’77 à l’issue d’une course maîtrisée du début à la fin.

Ça ne passe pas loin, à nouveau, mais il manque encore quatorze centièmes.

Je peux difficilement être déçue parce que c’est la troisième fois en quatre mois que je nage en 1’56. Après le FFN Golden Tour-Camille Muffat de Nice, j’avais été très déçue de mon temps. Avec Fabrice (Pellerin), on avait pris le temps d’étudier les plans des saisons précédentes et on s’est rendu compte qu’il était rare que je nage 1’56 en décembre, en février et en mars. C’est de très bon augure pour la suite de la saison. J’aurais évidemment préféré faire le temps de qualification ce soir et rejoindre les qualifiés olympiques, mais je sais aussi que ma saison ne se termine pas en mars. C’est cet été qu’il faudra être très forte. Donc non, je ne peux pas être déçue !

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment as-tu réussi à "switcher" dans le positif ?

J’avais mis beaucoup d’espoir dans le meeting de Nice, début février. Alors forcément, le fait de manquer le temps de qualification m’a déçue. Ce soir (à Marseille), je voulais simplement faire ma course et la gagner parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y avait Federica Pellegrini, une adversaire redoutable. Jusqu’alors je ne l’avais jamais battue en meeting. Même en 2018, l’année de mon titre européen à Glasgow, elle m’avait devancée. C’est aussi un point positif à retenir. Donc, je le répète : je ne suis pas déçue ! Frustrée, un peu, mais surtout pour les gens qui me suivent et me soutiennent. Je veux profiter de l’occasion pour leur dire que je continue de travailler. J’ai encore beaucoup de choses à améliorer sur 100 et 200 m nage libre. Je ne vais pas lâcher !

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Sans compter que les temps qu’il faudra réaliser aux championnats de France de Chartres (juin 2021) sont plus abordables.

Oui, c’est certain, mais mon objectif, ce n’est pas Chartres, mais bien Tokyo. C’est ça le plus important !

Recueilli à Marseille par A. C.

 

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