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C’est une Charlotte Bonnet émue et soulagée qui s’est exprimée devant les journalistes à l’issue de sa troisième place sur 200 m nage libre (le bronze en 1’56’’51). Une médaille en forme de « consécration » pour la Niçoise qui puise dans cette récompense la force de plus grands combats. Qui a parlé de déclic ?

Charlotte, que t’inspires cette médaille ?

Elle me fait très plaisir !

D’autant que tu as pris la finale à bras-le-corps !

C’était accessible, donc j’ai tout donné sans chercher à m’économiser. Je suis profondément heureuse de remonter sur un podium à Londres, quatre ans après notre médaille en relais (4x200 ma nage libre, médaille de bronze olympique, ndlr). Ça représente beaucoup pour moi (submergée par l’émotion, sa voix se casse)

Pourquoi est-ce que cela t’émeut autant ?

Parce que ce bassin me rappelle beaucoup de souvenirs ! Je tenais vraiment à faire une médaille ici… J’étais très stressée avant la course, mais j’ai réussi à tout lâcher ! Et puis je ne suis pas loin des meilleures alors que je pensais être rapidement reléguée derrière. Non, sincèrement, je pense signer la course parfaite compte-tenu de mon état de forme.

Est-ce que cette course et cette médaille vont changer quelque chose pour les prochaines échéances ?

C’est ma première récompense individuelle sur la scène mondiale, donc oui, ça va m’aider à avancer. Je retiens aussi que cela fait deux années que je galère… Depuis 2013, je n’avais rien fait… C’est un peu une consécration, aujourd’hui. Il manque peut-être certaines nageuses, mais les filles importantes étaient engagées.

Recueilli à Londres par A. C.

 

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