Huitième de la finale du 200 m nage libre (1’56’’62), Charlotte Bonnet était frustrée par la physionomie de cette course particulièrement relevée. Mais après les Jeux Olympiques de Rio, la Niçoise a disputé sa deuxième finale mondiale consécutive sur la distance et espère grappiller quelques places dans la hiérarchie dans les trois prochaines années.
Que t’a-t-il manqué ce soir ?
Je pense que j’en ai trop gardé sous le pied jusqu’au dernier 50. Je me suis trop retenu et je n’ai pas réussi à mettre en application ce que je voulais, notamment partir plus vite. J’essaie de rester dans la course mais sans grande réussite. Ma dernière longueur est plutôt satisfaisante mais ça ne suffit pas. C’est un peu frustrant mais je ne peux pas non plus être complétement déçue parce que je participe à une finale alors que je n’y étais pas à Kazan en 2015.
Y-avait-il du stress avant cette finale ?
Je n’ai pas réussi à rentrer dans le rythme que je voulais et à réaliser la course que je souhaitais. Je n’étais pas plus stressée que ça et ça n’est pas rentré en compte. Désormais, il me reste le 100 m demain et j’ai envie de réaliser un bon chrono.
Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire
Cette course était particulièrement relevée.
Je savais que cette course allait être relevée, avec des nageuses qui sont presque toutes médaillées au niveau international. J’étais très contente d’entrer dans les huit hier et là je suis juste frustrée par la physionomie de la course parce que je ne me libère pas comme je l’aurais voulu.
Après ta finale à Rio, tu étais encore dans les huit meilleures nageuses du monde. Est-ce important dans ton plan de carrière ?
Ces deux finales comptent et ça me permet d’acquérir de l’expérience, mais maintenant j’aimerais bien grappiller quelques places et me rapprocher des meilleures. Je sais que c’est possible, même s’il me reste encore du travail et des courses à accomplir aux côtés des plus grandes nageuses. L’objectif est d’y arriver dans les trois années qu’il reste avant les Jeux Olympiques de Tokyo.
Recueilli à Budapest par J. C.