Dixième temps des séries du 200 m nage libre des Jeux olympiques en 1’56’’88, Charlotte Bonnet a assuré l’essentiel en validant son ticket pour les demi-finales de cette nuit (mardi 27 juillet).
Comment as-tu vécu cette entrée en matière sur ton épreuve de prédilection ?
Je me suis sentie plutôt bien, même si le chrono reste à l’image de ma saison…
C’est-à-dire ?
Je n’arrive pas à nager beaucoup plus vite. Ce n’était pas forcément l’objectif de ces séries. Il était surtout important de ne pas s’investir à 110% pour passer en demi-finales.
De quelle manière les aborderas-tu ?
Je ne sais pas trop de quelle marge je dispose. On verra demain (cette nuit). Ce sera un autre jour. Mais ce qu’il y a de sûr, c’est qu’il faudra nager plus vite pour passer en finale !
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Il n’y avait pas beaucoup de séries sur 200 m nage libre. Doit-on déduire que le niveau est particulièrement relevé et qu’il t’a fallu malgré tout t’employer dès le début ?
Nageant dans la première série, je n’ai pas pu calculer en voyant comment évoluaient mes adversaires. Sans compter que ma série était assez costaude. Donc il a fallu envoyer. En plus, pendant la course, je n’ai pas vu grand-chose. J’ai essayé de rester concentrée sur mes sensations en sachant que, cette année, je ne dispose pas de deux secondes de marge. Le but, c’était vraiment de passer en demi-finale. J’avance une étape après l’autre.
En l'absence de Fabrice Pellerin, resté en France, Charlotte Bonnet s'entraîne à Tokyo avec Philippe Lucas (KMSP/Stéphane Kempinaire).
Qu’en est-il justement de tes sensations ?
En termes de confort, je me sens bien dans l’eau ! Je rencontre encore quelques difficultés sur la fin de course, mais selon moi, c’est surtout un problème technique. Il faudra corriger ça d’ici demain (mardi 27 juillet).
Les conditions sanitaires te pèsent-elles ?
Franchement, non ! Je trouve que la vie au village est sensiblement identique à celle de Rio en 2016. Bien sûr, tout le monde porte le masque et il y a pas mal de protocoles à respecter, mais l’ambiance est bonne. Ce qui est surtout dommage, c’est de repartir tout de suite après sa course et de ne pas en profiter !
A. C. (source : FFN/Tokyo 2020)