Meilleur temps des séries du 100 m brasse en 1’08’’48, Fanny Deberghes a confirmé son ascendant sur la brasse féminine tricolore en profitant, par ailleurs, de cette deuxième matinée de compétition à Saint-Raphaël pour réaliser les minimas (1’08’’79) pour les Euro de Glasgow (3-12 août).
Tu sembles éprouvée. Est-ce le cas ?
Je savais que ça allait être une course difficile, mais je savais aussi que j’étais capable de réaliser le chrono demandé. Malgré tout, il faut se souvenir qu’on sait le faire, donc le truc, c’est de chasser le doute, de réussir à faire abstraction du contexte pour se concentrer sur ses compétences. Après, une fois en course, tout se met en place, on retrouve ses réflexes et tout devient plus naturel, même si l’effort est toujours aussi intense (sourire)…
Doit-on comprendre qu’il n’est pas aisé de réaliser un chrono dès le matin ?
C’est forcément un peu plus compliqué qu’à l’ordinaire car on me demande de réaliser mon meilleur chrono dès le matin. Pour autant, je viens d’exploser mon record personnel, ce que je n’avais jamais fait jusqu’alors en série. C’est bien le signe que ces critères sont positifs. Il faut juste qu’on prenne l’habitude de démarrer fort dès le matin.
(KMSP/Stéphane Kempinaire)
Comment aborderas-tu la finale ?
Plus relâchée, forcément, car je n’aurais plus qu’à me concentrer sur la confrontation. Et puis, si je me qualifie, on pourra dire que j’aurais parfaitement réussi mon entrée dans la compétition, ce qui devrait m’aider à aborder les épreuves suivantes.
Justement, que viseras-tu ensuite ?
Le 200 m brasse, même si je trouve que le temps est plus difficile que sur 100 m brasse. J’essaierai aussi de me qualifier sur 50 m brasse. De toute façon, je ne négligerai aucune course. A chaque fois, je serai à 300% !
Recueilli par A. C. à Saint-Raphaël